
Les voyageurs de l’Eurotunnel espérant un passage frontalier plus fluide – ou du moins plus prévisible – cet hiver devront encore patienter un peu. Le 8 novembre 2025, la maison-mère d’Eurotunnel, Getlink, a confirmé que le nouveau Système d’Entrée/Sortie (EES) de l’UE est actuellement en vigueur uniquement pour les chauffeurs de poids lourds et les passagers de cars ; les voitures particulières en sont *explicitement exclues* tant que les autorités françaises n’auront pas donné leur feu vert officiel.
L’EES est la pierre angulaire de la stratégie européenne pour des frontières plus intelligentes. Il remplace le tampon manuel sur les passeports par une seule inscription des empreintes digitales, une photo faciale et les données du passeport, stockées ensuite pendant trois ans. Une fois pleinement déployé, il concernera tous les ressortissants non européens entrant ou sortant de l’espace Schengen, y compris les vacanciers britanniques, les voyageurs d’affaires et les frontaliers qui conduisent du Royaume-Uni vers la France.
La France a lancé une mise en œuvre progressive à partir du 12 octobre, en commençant par les poids lourds et les cars via Calais, Dunkerque et le terminal Eurotunnel de Folkestone. Getlink indique que les infrastructures pour les voitures – bornes en libre-service, cabines biométriques et voies de circulation repensées – sont prêtes et testées, mais l’activation dépend d’une décision politique : « Le calendrier de lancement de l’EES est déterminé par les autorités. » En coulisses, la police aux frontières craint qu’une mise en service trop proche de Noël ne provoque des embouteillages à Folkestone et Calais, nuisant au commerce et au tourisme au pire moment.
Selon le calendrier de transition de l’UE, au moins 10 % des passages concernés doivent être traités via l’EES d’ici mi-novembre, 35 % d’ici mi-janvier, et 100 % six mois plus tard. Les autorités disposent donc d’une fenêtre étroite pour retarder avant que Bruxelles n’intervienne. Une fois les voitures intégrées, chaque conducteur et passager non européen devra, lors de son *premier* passage, quitter son véhicule, scanner son passeport, présenter son visage et fournir ses empreintes digitales ; les passages suivants seront plus rapides car les données resteront valides.
Pour l’instant, les conseils pratiques sont clairs :
• Les passagers en voiture continueront à passer par le contrôle traditionnel des passeports.
• Les transporteurs routiers et de cars doivent déjà se préparer aux contrôles EES et à d’éventuelles augmentations des temps d’attente.
• Les résidents en France ou dans un autre pays Schengen restent exemptés s’ils peuvent justifier de leur statut avec une carte de séjour.
Les entreprises transportant des marchandises sensibles au facteur temps via le Tunnel sont invitées à informer leurs chauffeurs, à anticiper des temps d’attente supplémentaires une fois les voitures intégrées au système, et à encourager les voyageurs à se munir d’une preuve de résidence si éligibles. Le trafic touristique devrait être plus impacté que le fret lors de la bascule.
Si ce report offre un répit, Getlink rappelle que la date butoir est ferme. Les voyageurs doivent donc s’attendre à une activation imminente – probablement avec seulement deux semaines de préavis – entre fin novembre et mi-janvier. Lors de son lancement, les premiers jours seront très probablement plus lents ; ensuite, la base de données biométrique devrait accélérer les contrôles, atteignant les deux objectifs de l’UE : renforcer la sécurité et réduire les files d’attente.
L’EES est la pierre angulaire de la stratégie européenne pour des frontières plus intelligentes. Il remplace le tampon manuel sur les passeports par une seule inscription des empreintes digitales, une photo faciale et les données du passeport, stockées ensuite pendant trois ans. Une fois pleinement déployé, il concernera tous les ressortissants non européens entrant ou sortant de l’espace Schengen, y compris les vacanciers britanniques, les voyageurs d’affaires et les frontaliers qui conduisent du Royaume-Uni vers la France.
La France a lancé une mise en œuvre progressive à partir du 12 octobre, en commençant par les poids lourds et les cars via Calais, Dunkerque et le terminal Eurotunnel de Folkestone. Getlink indique que les infrastructures pour les voitures – bornes en libre-service, cabines biométriques et voies de circulation repensées – sont prêtes et testées, mais l’activation dépend d’une décision politique : « Le calendrier de lancement de l’EES est déterminé par les autorités. » En coulisses, la police aux frontières craint qu’une mise en service trop proche de Noël ne provoque des embouteillages à Folkestone et Calais, nuisant au commerce et au tourisme au pire moment.
Selon le calendrier de transition de l’UE, au moins 10 % des passages concernés doivent être traités via l’EES d’ici mi-novembre, 35 % d’ici mi-janvier, et 100 % six mois plus tard. Les autorités disposent donc d’une fenêtre étroite pour retarder avant que Bruxelles n’intervienne. Une fois les voitures intégrées, chaque conducteur et passager non européen devra, lors de son *premier* passage, quitter son véhicule, scanner son passeport, présenter son visage et fournir ses empreintes digitales ; les passages suivants seront plus rapides car les données resteront valides.
Pour l’instant, les conseils pratiques sont clairs :
• Les passagers en voiture continueront à passer par le contrôle traditionnel des passeports.
• Les transporteurs routiers et de cars doivent déjà se préparer aux contrôles EES et à d’éventuelles augmentations des temps d’attente.
• Les résidents en France ou dans un autre pays Schengen restent exemptés s’ils peuvent justifier de leur statut avec une carte de séjour.
Les entreprises transportant des marchandises sensibles au facteur temps via le Tunnel sont invitées à informer leurs chauffeurs, à anticiper des temps d’attente supplémentaires une fois les voitures intégrées au système, et à encourager les voyageurs à se munir d’une preuve de résidence si éligibles. Le trafic touristique devrait être plus impacté que le fret lors de la bascule.
Si ce report offre un répit, Getlink rappelle que la date butoir est ferme. Les voyageurs doivent donc s’attendre à une activation imminente – probablement avec seulement deux semaines de préavis – entre fin novembre et mi-janvier. Lors de son lancement, les premiers jours seront très probablement plus lents ; ensuite, la base de données biométrique devrait accélérer les contrôles, atteignant les deux objectifs de l’UE : renforcer la sécurité et réduire les files d’attente.









