
Le Bundestag allemand votera la semaine prochaine une motion — déposée et publiée le 8 novembre — visant à créer une commission parlementaire permanente chargée de surveiller les liens commerciaux et d’investissement avec la Chine dès lors que des « intérêts de sécurité nationale ou d’infrastructures critiques » sont en jeu. Présentée comme une mesure de contrôle des exportations, cette initiative concerne également la mobilité des personnes : les cadres en mission, les spécialistes techniques envoyés dans les usines allemandes, ainsi que les investisseurs chinois sollicitant des visas à entrées multiples seront soumis à des contrôles de sécurité renforcés.
Cette commission de 12 membres, composée d’universitaires, de représentants industriels, de syndicats et d’analystes de think tanks, devra publier deux rapports publics par an. Son champ d’action couvre les projets énergétiques, les chaînes d’approvisionnement en matières premières, la fabrication avancée et les centres de données. Tout accord jugé sensible pourra entraîner des conditions d’autorisation, telles que l’obligation de stockage local des données, voire une interdiction pure et simple. Point crucial pour les équipes mobilité, le ministère de l’Intérieur a confirmé à Reuters que les demandes de visa liées aux projets concernés seront désormais traitées par un nouveau « Bureau de coordination de la sécurité » pour un contrôle supplémentaire, allongeant les délais de traitement d’« au moins quatre semaines ».
Le chancelier Friedrich Merz justifie cette mesure par les restrictions chinoises sur les exportations de terres rares, qui ont perturbé la production allemande de véhicules électriques cet été. Les fédérations professionnelles mettent en garde contre le risque que ces contrôles de sécurité généralisés freinent la coopération en R&D et compliquent les déplacements à court terme. Une enquête de la Chambre de commerce allemande en Chine révèle que 43 % des entreprises membres retardent déjà les rotations de personnel en raison d’incertitudes sur le renouvellement des permis de séjour.
Conséquences pratiques pour les responsables mobilité internationale :
• Anticiper des délais plus longs pour les certificats A1 et les enregistrements locaux des collaborateurs liés à la Chine.
• S’attendre à des demandes accrues de documents concernant les technologies à double usage, les certificats d’utilisateur final et les plans de cybersécurité.
• Revoir les contrats de mission pour intégrer d’éventuels retards ou clauses d’interdiction de déplacement en cas de signalement d’un projet.
La première réunion de la commission est prévue pour janvier 2026, mais des révisions rétroactives des contrats importants signés depuis juillet 2025 ne sont pas exclues. Les entreprises engagées dans des collaborations avec la Chine devraient dès à présent lancer des audits internes pour cartographier les mouvements de personnel et les risques de conformité.
Cette commission de 12 membres, composée d’universitaires, de représentants industriels, de syndicats et d’analystes de think tanks, devra publier deux rapports publics par an. Son champ d’action couvre les projets énergétiques, les chaînes d’approvisionnement en matières premières, la fabrication avancée et les centres de données. Tout accord jugé sensible pourra entraîner des conditions d’autorisation, telles que l’obligation de stockage local des données, voire une interdiction pure et simple. Point crucial pour les équipes mobilité, le ministère de l’Intérieur a confirmé à Reuters que les demandes de visa liées aux projets concernés seront désormais traitées par un nouveau « Bureau de coordination de la sécurité » pour un contrôle supplémentaire, allongeant les délais de traitement d’« au moins quatre semaines ».
Le chancelier Friedrich Merz justifie cette mesure par les restrictions chinoises sur les exportations de terres rares, qui ont perturbé la production allemande de véhicules électriques cet été. Les fédérations professionnelles mettent en garde contre le risque que ces contrôles de sécurité généralisés freinent la coopération en R&D et compliquent les déplacements à court terme. Une enquête de la Chambre de commerce allemande en Chine révèle que 43 % des entreprises membres retardent déjà les rotations de personnel en raison d’incertitudes sur le renouvellement des permis de séjour.
Conséquences pratiques pour les responsables mobilité internationale :
• Anticiper des délais plus longs pour les certificats A1 et les enregistrements locaux des collaborateurs liés à la Chine.
• S’attendre à des demandes accrues de documents concernant les technologies à double usage, les certificats d’utilisateur final et les plans de cybersécurité.
• Revoir les contrats de mission pour intégrer d’éventuels retards ou clauses d’interdiction de déplacement en cas de signalement d’un projet.
La première réunion de la commission est prévue pour janvier 2026, mais des révisions rétroactives des contrats importants signés depuis juillet 2025 ne sont pas exclues. Les entreprises engagées dans des collaborations avec la Chine devraient dès à présent lancer des audits internes pour cartographier les mouvements de personnel et les risques de conformité.








