
Les entreprises belges qui envoient régulièrement du personnel de l’autre côté de la Manche pour de courtes missions — ou qui dépendent des livraisons en camionnettes vers le Royaume-Uni — ont eu une bonne surprise le 1er novembre 2025 : le port de Douvres a discrètement reporté le lancement du nouveau système européen d’entrée/sortie (EES) pour les voitures de tourisme.
L’EES, déjà en vigueur pour les autocars et le fret depuis le 12 octobre, exigera à terme que tous les voyageurs hors UE — y compris les Belges revenant du Royaume-Uni — enregistrent quatre empreintes digitales et une photo faciale lors de leur première traversée d’une frontière extérieure de l’espace Schengen. Les passagers en voiture devaient être intégrés au système à partir du 1er novembre, mais la direction de Douvres a indiqué que la mise en œuvre attendrait le feu vert de la police aux frontières française, qui gère les postes de contrôle à la sortie.
Pour les automobilistes belges, cette pause évite un goulot d’étranglement immédiat au début du retour des vacances scolaires d’automne. Les simulations du port montraient que chaque voiture pourrait prendre jusqu’à six fois plus de temps à être contrôlée une fois l’EES pleinement appliqué ; les voyagistes belges avaient déjà prévenu leurs clients de possibles embouteillages s’étendant jusqu’à l’E40 en Flandre.
Les responsables de la mobilité en entreprise ne doivent toutefois pas se laisser aller à la complaisance. Douvres a confirmé que ses 100 nouvelles bornes d’enregistrement et ses voies réaménagées sont « prêtes à être activées à tout moment », et Eurotunnel prévoit toujours d’étendre l’EES aux voitures avant Noël. Il est donc conseillé aux entreprises d’informer leurs employés sur les exigences biométriques (doigts propres et découverts), d’intégrer un temps d’attente supplémentaire dans les itinéraires, et de rappeler aux conducteurs fréquents que, une fois leur première inscription EES effectuée, les passages suivants ne nécessiteront qu’un scan rapide du visage.
À plus long terme, ce report permet de mieux se préparer avant les pics de trafic de Pâques et de l’été 2026, lorsque le flux de piétons et de voitures augmentera fortement. Si l’approbation française arrive en plein hiver, le premier véritable test de résistance pourrait coïncider avec le trafic des vacances de ski en février — une période où les plaques belges sont souvent visibles sur les routes du Kent. Les multinationales transportant du matériel ou du personnel devront prévoir des plans de secours, allant de routes alternatives en ferry à des options aériennes et ferroviaires via Bruxelles-Midi et Londres St Pancras, où des guichets EES sont déjà en phase pilote pour les voyageurs Eurostar en classe affaires.
En attendant, les automobilistes belges peuvent profiter d’un répit temporaire. Mais lorsque le passage biométrique sera enfin activé, ceux qui n’auront pas pris l’habitude de cette nouvelle procédure risquent de voir leur traversée de la Manche durer bien plus longtemps que leur trajet à travers la Flandre.
L’EES, déjà en vigueur pour les autocars et le fret depuis le 12 octobre, exigera à terme que tous les voyageurs hors UE — y compris les Belges revenant du Royaume-Uni — enregistrent quatre empreintes digitales et une photo faciale lors de leur première traversée d’une frontière extérieure de l’espace Schengen. Les passagers en voiture devaient être intégrés au système à partir du 1er novembre, mais la direction de Douvres a indiqué que la mise en œuvre attendrait le feu vert de la police aux frontières française, qui gère les postes de contrôle à la sortie.
Pour les automobilistes belges, cette pause évite un goulot d’étranglement immédiat au début du retour des vacances scolaires d’automne. Les simulations du port montraient que chaque voiture pourrait prendre jusqu’à six fois plus de temps à être contrôlée une fois l’EES pleinement appliqué ; les voyagistes belges avaient déjà prévenu leurs clients de possibles embouteillages s’étendant jusqu’à l’E40 en Flandre.
Les responsables de la mobilité en entreprise ne doivent toutefois pas se laisser aller à la complaisance. Douvres a confirmé que ses 100 nouvelles bornes d’enregistrement et ses voies réaménagées sont « prêtes à être activées à tout moment », et Eurotunnel prévoit toujours d’étendre l’EES aux voitures avant Noël. Il est donc conseillé aux entreprises d’informer leurs employés sur les exigences biométriques (doigts propres et découverts), d’intégrer un temps d’attente supplémentaire dans les itinéraires, et de rappeler aux conducteurs fréquents que, une fois leur première inscription EES effectuée, les passages suivants ne nécessiteront qu’un scan rapide du visage.
À plus long terme, ce report permet de mieux se préparer avant les pics de trafic de Pâques et de l’été 2026, lorsque le flux de piétons et de voitures augmentera fortement. Si l’approbation française arrive en plein hiver, le premier véritable test de résistance pourrait coïncider avec le trafic des vacances de ski en février — une période où les plaques belges sont souvent visibles sur les routes du Kent. Les multinationales transportant du matériel ou du personnel devront prévoir des plans de secours, allant de routes alternatives en ferry à des options aériennes et ferroviaires via Bruxelles-Midi et Londres St Pancras, où des guichets EES sont déjà en phase pilote pour les voyageurs Eurostar en classe affaires.
En attendant, les automobilistes belges peuvent profiter d’un répit temporaire. Mais lorsque le passage biométrique sera enfin activé, ceux qui n’auront pas pris l’habitude de cette nouvelle procédure risquent de voir leur traversée de la Manche durer bien plus longtemps que leur trajet à travers la Flandre.











