
L’affaire 2502258, jugée le 23 octobre par le tribunal administratif de Montpellier, illustre l’approche rigoureuse mais nuancée de la France concernant les limites de travail des étudiants internationaux. Le préfet de l’Hérault avait refusé de renouveler le titre de séjour d’une étudiante marocaine, estimant qu’elle avait dépassé le plafond annuel de 60 % d’heures de travail autorisées.
Les juges ont conclu que le préfet avait mal calculé les heures et n’avait pas pris en compte les périodes de vacances universitaires. Ils ont annulé l’arrêté d’éloignement et ordonné à la préfecture de délivrer une carte de séjour étudiant d’un an dans un délai de deux mois, ainsi qu’une autorisation provisoire de travail sous huit jours.
Cette décision constitue un avertissement pour les employeurs proposant des contrats à temps partiel aux étudiants : un suivi précis des heures travaillées, notamment lorsqu’ils cumulent plusieurs emplois, est indispensable. Les universités pourraient également être amenées à revoir leurs modèles d’attestation pour y indiquer clairement les périodes de vacances, facilitant ainsi l’évaluation par les préfectures.
Du point de vue de la mobilité, ce jugement renforce l’attractivité de la France comme destination d’enseignement supérieur, un enjeu majeur pour des secteurs comme l’intelligence artificielle qui dépendent des talents étrangers en post-master.
Les juges ont conclu que le préfet avait mal calculé les heures et n’avait pas pris en compte les périodes de vacances universitaires. Ils ont annulé l’arrêté d’éloignement et ordonné à la préfecture de délivrer une carte de séjour étudiant d’un an dans un délai de deux mois, ainsi qu’une autorisation provisoire de travail sous huit jours.
Cette décision constitue un avertissement pour les employeurs proposant des contrats à temps partiel aux étudiants : un suivi précis des heures travaillées, notamment lorsqu’ils cumulent plusieurs emplois, est indispensable. Les universités pourraient également être amenées à revoir leurs modèles d’attestation pour y indiquer clairement les périodes de vacances, facilitant ainsi l’évaluation par les préfectures.
Du point de vue de la mobilité, ce jugement renforce l’attractivité de la France comme destination d’enseignement supérieur, un enjeu majeur pour des secteurs comme l’intelligence artificielle qui dépendent des talents étrangers en post-master.






