
Dans une décision aux importantes répercussions marketing et réglementaires pour la compagnie aérienne allemande, Lufthansa a rejoint le 8 novembre 2025 vingt autres compagnies européennes en s’engageant à ne plus promouvoir ses vols individuels comme « neutres en carbone » ou entièrement « compensés ». Cet engagement volontaire fait suite à des discussions avec la Commission européenne et des associations de défense des consommateurs, qui ont dénoncé un langage trompeur sur l’impact réel du transport aérien sur le climat.
Selon cet accord, les compagnies doivent éviter les slogans environnementaux vagues et garantir que toute revendication liée à la durabilité soit étayée par des preuves scientifiques. Elles doivent également afficher les données d’émissions de CO₂ de manière transparente et standardisée, afin que les consommateurs — et de plus en plus les gestionnaires de voyages d’affaires — puissent comparer les transporteurs.
Pour les entreprises internationales visant la neutralité carbone, cette évolution offre des données plus claires pour le calcul des émissions de scope 3. Les acheteurs de voyages devront revoir leurs critères de sélection des fournisseurs : plutôt que de se reposer sur les offres de compensation des compagnies, les entreprises pourraient devoir acquérir des crédits carbone vérifiables séparément ou accélérer le recours au train pour les trajets courts en Allemagne.
La Commission européenne a laissé entendre que ce code volontaire pourrait devenir contraignant en cas de non-respect. Lufthansa a indiqué qu’elle privilégierait la promotion des contributions au carburant d’aviation durable (SAF) plutôt que la compensation classique, et publiera un rapport d’impact climatique audité par un tiers au premier trimestre 2026.
Si cette annonce n’a pas d’impact opérationnel immédiat, elle modifie profondément la manière dont les compagnies communiquent avec leurs clients professionnels et pourrait influencer les tarifs négociés intégrant des options environnementales.
Selon cet accord, les compagnies doivent éviter les slogans environnementaux vagues et garantir que toute revendication liée à la durabilité soit étayée par des preuves scientifiques. Elles doivent également afficher les données d’émissions de CO₂ de manière transparente et standardisée, afin que les consommateurs — et de plus en plus les gestionnaires de voyages d’affaires — puissent comparer les transporteurs.
Pour les entreprises internationales visant la neutralité carbone, cette évolution offre des données plus claires pour le calcul des émissions de scope 3. Les acheteurs de voyages devront revoir leurs critères de sélection des fournisseurs : plutôt que de se reposer sur les offres de compensation des compagnies, les entreprises pourraient devoir acquérir des crédits carbone vérifiables séparément ou accélérer le recours au train pour les trajets courts en Allemagne.
La Commission européenne a laissé entendre que ce code volontaire pourrait devenir contraignant en cas de non-respect. Lufthansa a indiqué qu’elle privilégierait la promotion des contributions au carburant d’aviation durable (SAF) plutôt que la compensation classique, et publiera un rapport d’impact climatique audité par un tiers au premier trimestre 2026.
Si cette annonce n’a pas d’impact opérationnel immédiat, elle modifie profondément la manière dont les compagnies communiquent avec leurs clients professionnels et pourrait influencer les tarifs négociés intégrant des options environnementales.










