
Dans une alerte client datée du 7 novembre, DLA Piper analyse le déploiement simultané du Système d’Entrée/Sortie de l’UE (EES), de la future autorisation de voyage ETIAS et de l’écosystème britannique ETA-eVisa. Le cabinet met en garde les multinationales : la première inscription au système EES — incluant une photo faciale et quatre empreintes digitales — pourrait quadrupler les temps d’attente à Dover et Eurostar pendant la saison de ski de janvier.
Pour les voyageurs à destination du Royaume-Uni, l’alerte rappelle que tous les nouveaux visas sont désormais délivrés sous forme d’eVisas depuis juillet 2025, et que les permis de séjour biométriques physiques ne seront plus acceptés à partir de la fin de l’année prochaine. Les titulaires doivent impérativement lier leur passeport à un compte UKVI dès maintenant, sous peine d’être considérés comme « sans statut » à la frontière.
Le cabinet souligne un effet secondaire peu remarqué : puisque l’EES enregistrera les données d’entrée et de sortie des citoyens britanniques, le temps passé dans l’espace Schengen sera automatiquement calculé, limitant ainsi les possibilités de « réinitialiser » la règle des 90/180 jours en multipliant les passages de frontière. Les employeurs britanniques qui autorisent le télétravail depuis des pays de l’UE devront renforcer leur suivi sous peine d’engager leur responsabilité en matière de sécurité sociale.
DLA Piper recommande aux entreprises de lancer dès maintenant des campagnes d’information sur l’ETA/ETIAS pour les voyageurs fréquents, de prévoir des marges supplémentaires aux frontières pour les flux importants du premier trimestre 2026, et d’intégrer les contrôles d’eVisa dans leurs logiciels de mobilité internationale afin d’éviter les refus d’embarquement de dernière minute.
Pour les voyageurs à destination du Royaume-Uni, l’alerte rappelle que tous les nouveaux visas sont désormais délivrés sous forme d’eVisas depuis juillet 2025, et que les permis de séjour biométriques physiques ne seront plus acceptés à partir de la fin de l’année prochaine. Les titulaires doivent impérativement lier leur passeport à un compte UKVI dès maintenant, sous peine d’être considérés comme « sans statut » à la frontière.
Le cabinet souligne un effet secondaire peu remarqué : puisque l’EES enregistrera les données d’entrée et de sortie des citoyens britanniques, le temps passé dans l’espace Schengen sera automatiquement calculé, limitant ainsi les possibilités de « réinitialiser » la règle des 90/180 jours en multipliant les passages de frontière. Les employeurs britanniques qui autorisent le télétravail depuis des pays de l’UE devront renforcer leur suivi sous peine d’engager leur responsabilité en matière de sécurité sociale.
DLA Piper recommande aux entreprises de lancer dès maintenant des campagnes d’information sur l’ETA/ETIAS pour les voyageurs fréquents, de prévoir des marges supplémentaires aux frontières pour les flux importants du premier trimestre 2026, et d’intégrer les contrôles d’eVisa dans leurs logiciels de mobilité internationale afin d’éviter les refus d’embarquement de dernière minute.










