
Le Département fédéral des affaires étrangères a confirmé, le 7 novembre 2025, que la Suisse versera 6 millions de francs suisses sur la période 2025-2026 au Fonds d’urgence pour les catastrophes (DREF) de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, basée à Genève. Ce fonds offre un financement rapide — souvent en moins de 24 heures — aux sociétés locales de la Croix-Rouge intervenant face aux inondations, séismes et épidémies à travers le monde.
Bien qu’il s’agisse avant tout d’une mesure humanitaire, cet engagement a des répercussions notables sur la mobilité internationale. Le DREF finance des déploiements anticipés nécessitant des visas accélérés et des dédouanements prioritaires pour le personnel d’urgence et le matériel médical. Le soutien suisse renforce ainsi son poids diplomatique dans les négociations d’accords d’accès humanitaire et de facilitation des déplacements avec des États partenaires, dont beaucoup accueillent des expatriés d’entreprises suisses.
Les experts du secteur de l’aide soulignent que les détenteurs d’un passeport suisse bénéficient déjà d’un large accès sans visa, mais que les logisticiens rencontrent souvent des difficultés avec l’importation de kits médicaux et d’équipements satellitaires. En finançant la fenêtre d’action anticipée du DREF, Berne contribue à faire appliquer concrètement les clauses de dispense douanière prévues dans les accords de statut de la FICR.
Pour les multinationales qui détachent du personnel sur des projets humanitaires ou des missions de responsabilité sociale, cette capacité renforcée du DREF peut se traduire par un déploiement plus rapide sur le terrain et une réduction des coûts d’assurance. Les responsables mobilité doivent toutefois rester vigilants quant aux exemptions spécifiques à chaque pays, certains gouvernements exigeant encore des permis de travail, même pour des missions humanitaires de courte durée.
Bien qu’il s’agisse avant tout d’une mesure humanitaire, cet engagement a des répercussions notables sur la mobilité internationale. Le DREF finance des déploiements anticipés nécessitant des visas accélérés et des dédouanements prioritaires pour le personnel d’urgence et le matériel médical. Le soutien suisse renforce ainsi son poids diplomatique dans les négociations d’accords d’accès humanitaire et de facilitation des déplacements avec des États partenaires, dont beaucoup accueillent des expatriés d’entreprises suisses.
Les experts du secteur de l’aide soulignent que les détenteurs d’un passeport suisse bénéficient déjà d’un large accès sans visa, mais que les logisticiens rencontrent souvent des difficultés avec l’importation de kits médicaux et d’équipements satellitaires. En finançant la fenêtre d’action anticipée du DREF, Berne contribue à faire appliquer concrètement les clauses de dispense douanière prévues dans les accords de statut de la FICR.
Pour les multinationales qui détachent du personnel sur des projets humanitaires ou des missions de responsabilité sociale, cette capacité renforcée du DREF peut se traduire par un déploiement plus rapide sur le terrain et une réduction des coûts d’assurance. Les responsables mobilité doivent toutefois rester vigilants quant aux exemptions spécifiques à chaque pays, certains gouvernements exigeant encore des permis de travail, même pour des missions humanitaires de courte durée.










