
Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec (MIFI) a prolongé son moratoire sur le traitement des Études d’Impact sur le Marché du Travail (EIMT) pour les emplois à bas salaire à Montréal et Laval jusqu’au 31 décembre 2026. Ce gel, instauré pour la première fois en 2024, empêche les employeurs d’embaucher ou de renouveler des travailleurs étrangers gagnant moins de 34,62 CAD de l’heure dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).
Des exemptions cruciales subsistent pour l’agriculture, la construction, la transformation alimentaire, la santé ainsi que certains postes à hauts salaires, mais les secteurs de l’hôtellerie et du commerce de détail alertent sur une aggravation des pénuries de main-d’œuvre, notamment à l’approche des matchs de la Coupe du Monde de la FIFA 2026 prévus à Montréal.
Le gouvernement provincial justifie cette mesure par la protection des travailleurs locaux et la nécessité de réajuster les programmes de formation. Cependant, les chambres de commerce mettent en garde : les entreprises pourraient délocaliser leurs investissements en Ontario ou se tourner vers l’automatisation plutôt que de composer avec des règles d’embauche restrictives.
Du point de vue de la conformité, les gestionnaires de mobilité doivent surveiller les dates de renouvellement des employés à bas salaire dans les codes postaux concernés et envisager de transférer ces travailleurs vers des catégories à hauts salaires ou vers le Programme de l’expérience québécoise lorsque cela est possible. Il est important de noter que les demandes d’EIMT facilitées — habituellement un accélérateur pour les professions en demande — sont également suspendues si le salaire offert est inférieur au seuil, ce qui a surpris certains employeurs.
Avec cette prolongation d’un an, les entreprises internationales disposant de centres de services partagés à Montréal doivent revoir leurs plans de main-d’œuvre, évaluer les grilles salariales par rapport au seuil de 34,62 CAD et, lorsque c’est possible, explorer les permis de transfert intra-entreprise qui contournent les exigences d’EIMT.
Des exemptions cruciales subsistent pour l’agriculture, la construction, la transformation alimentaire, la santé ainsi que certains postes à hauts salaires, mais les secteurs de l’hôtellerie et du commerce de détail alertent sur une aggravation des pénuries de main-d’œuvre, notamment à l’approche des matchs de la Coupe du Monde de la FIFA 2026 prévus à Montréal.
Le gouvernement provincial justifie cette mesure par la protection des travailleurs locaux et la nécessité de réajuster les programmes de formation. Cependant, les chambres de commerce mettent en garde : les entreprises pourraient délocaliser leurs investissements en Ontario ou se tourner vers l’automatisation plutôt que de composer avec des règles d’embauche restrictives.
Du point de vue de la conformité, les gestionnaires de mobilité doivent surveiller les dates de renouvellement des employés à bas salaire dans les codes postaux concernés et envisager de transférer ces travailleurs vers des catégories à hauts salaires ou vers le Programme de l’expérience québécoise lorsque cela est possible. Il est important de noter que les demandes d’EIMT facilitées — habituellement un accélérateur pour les professions en demande — sont également suspendues si le salaire offert est inférieur au seuil, ce qui a surpris certains employeurs.
Avec cette prolongation d’un an, les entreprises internationales disposant de centres de services partagés à Montréal doivent revoir leurs plans de main-d’œuvre, évaluer les grilles salariales par rapport au seuil de 34,62 CAD et, lorsque c’est possible, explorer les permis de transfert intra-entreprise qui contournent les exigences d’EIMT.












