
Le 7 novembre, le Québec a également dévoilé une nouvelle règle exigeant que les travailleurs étrangers ayant accumulé trois ans d’emploi dans la province doivent démontrer un niveau 4 en français oral (NCLC) pour renouveler ou obtenir un nouveau permis dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) après le 17 décembre 2025.
Cette mesure s’inscrit dans la continuité du projet de loi 96, la vaste loi québécoise de protection de la langue, et vise à garantir l’intégration dans les milieux de travail francophones. Des dispositions transitoires accordent aux travailleurs actuels jusqu’en décembre 2025 pour améliorer leur niveau de français ; les nouveaux arrivants prévoyant des missions de plusieurs années doivent désormais inclure la formation linguistique dans leurs budgets de mobilité.
Les secteurs dépendant de main-d’œuvre rotative ou saisonnière — comme l’entreposage et la transformation alimentaire — devront faire face à des coûts supplémentaires liés aux frais de scolarité et aux tests. Certains employeurs négocient des cours collectifs avec les Cégeps locaux, tandis que de grands fabricants envisagent de transférer des postes à forte valeur ajoutée vers des régions bilingues hors Québec.
Du point de vue de la conformité, les équipes RH doivent suivre la durée d’emploi des salariés et planifier les évaluations officielles de langue bien avant le seuil des trois ans. Le non-respect de cette exigence pourrait entraîner un refus de permis et des rapatriements coûteux.
Ce changement renforce un ensemble croissant de règles provinciales qui s’ajoutent aux programmes fédéraux d’immigration, soulignant la nécessité de guides de mobilité adaptés à chaque province.
Cette mesure s’inscrit dans la continuité du projet de loi 96, la vaste loi québécoise de protection de la langue, et vise à garantir l’intégration dans les milieux de travail francophones. Des dispositions transitoires accordent aux travailleurs actuels jusqu’en décembre 2025 pour améliorer leur niveau de français ; les nouveaux arrivants prévoyant des missions de plusieurs années doivent désormais inclure la formation linguistique dans leurs budgets de mobilité.
Les secteurs dépendant de main-d’œuvre rotative ou saisonnière — comme l’entreposage et la transformation alimentaire — devront faire face à des coûts supplémentaires liés aux frais de scolarité et aux tests. Certains employeurs négocient des cours collectifs avec les Cégeps locaux, tandis que de grands fabricants envisagent de transférer des postes à forte valeur ajoutée vers des régions bilingues hors Québec.
Du point de vue de la conformité, les équipes RH doivent suivre la durée d’emploi des salariés et planifier les évaluations officielles de langue bien avant le seuil des trois ans. Le non-respect de cette exigence pourrait entraîner un refus de permis et des rapatriements coûteux.
Ce changement renforce un ensemble croissant de règles provinciales qui s’ajoutent aux programmes fédéraux d’immigration, soulignant la nécessité de guides de mobilité adaptés à chaque province.











