
Dans la nuit du 7 novembre, le Centre des opérations du gestionnaire de réseau d’Eurocontrol (NMOC) à Bruxelles a activé une mesure de « flux à taux zéro », interdisant ainsi tous les arrivées et départs dans les trois principaux aéroports civils de Belgique — Bruxelles, Liège et Charleroi — jusqu’à 01h00 UTC. Cette décision sans précédent fait suite à des observations répétées de drones qui avaient déjà provoqué des fermetures intermittentes tout au long de la semaine.
Les compagnies aériennes ont dû rediriger les vols entrants vers Maastricht, Eindhoven, Ostende-Bruges et Cologne. FedEx et Cainiao, deux grands opérateurs de fret à Liège, ont averti leurs clients de retards de livraison de 24 à 48 heures pour les colis e-commerce destinés aux centres de distribution européens. Brussels Airlines a dévié ses vols A330 de nuit en provenance de Kinshasa et New York vers Francfort, assurant le transfert des passagers vers la Belgique par bus le lendemain matin.
Eurocontrol applique rarement une mesure de taux zéro généralisée ; la dernière action comparable en Europe occidentale remonte à la crise du nuage de cendres de l’Eyjafjallajökull en 2010. Les assureurs aviation préviennent que ces perturbations répétées pourraient faire grimper les primes de risque guerre pour la Belgique, à moins que des contre-mesures efficaces ne soient rapidement mises en place.
Cet incident met en lumière l’interaction croissante entre la sécurité aérienne et la gestion de la mobilité d’entreprise. Les responsables voyages sont invités à enregistrer les itinéraires du personnel basé en Belgique sur le portail TravellersOnline du ministère des Affaires étrangères et à envisager des itinéraires alternatifs, notamment le train à grande vitesse vers Paris ou Amsterdam en période de vigilance accrue.
Eurocontrol examinera quotidiennement la gestion du trafic aérien en Belgique et publiera des avis opérationnels spéciaux (SNOWTAM) au fur et à mesure de l’amélioration des capacités de détection. En attendant, les transporteurs assurant des vols critiques pour la chaîne d’approvisionnement réclament un protocole au niveau européen pour harmoniser les réponses anti-drones entre les États membres.
Les compagnies aériennes ont dû rediriger les vols entrants vers Maastricht, Eindhoven, Ostende-Bruges et Cologne. FedEx et Cainiao, deux grands opérateurs de fret à Liège, ont averti leurs clients de retards de livraison de 24 à 48 heures pour les colis e-commerce destinés aux centres de distribution européens. Brussels Airlines a dévié ses vols A330 de nuit en provenance de Kinshasa et New York vers Francfort, assurant le transfert des passagers vers la Belgique par bus le lendemain matin.
Eurocontrol applique rarement une mesure de taux zéro généralisée ; la dernière action comparable en Europe occidentale remonte à la crise du nuage de cendres de l’Eyjafjallajökull en 2010. Les assureurs aviation préviennent que ces perturbations répétées pourraient faire grimper les primes de risque guerre pour la Belgique, à moins que des contre-mesures efficaces ne soient rapidement mises en place.
Cet incident met en lumière l’interaction croissante entre la sécurité aérienne et la gestion de la mobilité d’entreprise. Les responsables voyages sont invités à enregistrer les itinéraires du personnel basé en Belgique sur le portail TravellersOnline du ministère des Affaires étrangères et à envisager des itinéraires alternatifs, notamment le train à grande vitesse vers Paris ou Amsterdam en période de vigilance accrue.
Eurocontrol examinera quotidiennement la gestion du trafic aérien en Belgique et publiera des avis opérationnels spéciaux (SNOWTAM) au fur et à mesure de l’amélioration des capacités de détection. En attendant, les transporteurs assurant des vols critiques pour la chaîne d’approvisionnement réclament un protocole au niveau européen pour harmoniser les réponses anti-drones entre les États membres.







