
Les deux principales portes d’entrée passagers et fret de Belgique ont été paralysées le 7 novembre après plusieurs incursions répétées de drones non identifiés dans l’espace aérien restreint au-dessus de l’aéroport de Bruxelles et de l’aéroport cargo de Liège. Eurocontrol a imposé un rare « taux zéro » sur les arrivées et départs pendant trois heures, entraînant la déviation ou l’annulation de plus de 280 vols et le blocage d’environ 42 000 passagers. Les transitaires ont signalé un retard de quelque 6 700 tonnes de produits pharmaceutiques de grande valeur et de marchandises e-commerce, obligeant à un réacheminement d’urgence vers Maastricht, Cologne et Paris-CDG.
Si les observations de drones ont perturbé plusieurs hubs européens cette année, les autorités belges ont qualifié l’essaim de vendredi de plus sophistiqué à ce jour. La police de l’aviation a confirmé la présence d’au moins six quadricoptères équipés de batteries longue portée ; deux ont été repérés près de la base militaire de Kleine-Brogel, alimentant les spéculations sur une possible implication d’un État étranger. Ces fermetures font suite à une intrusion similaire le 5 novembre, qui avait entraîné la fermeture des pistes de Bruxelles pendant une heure.
Les responsables des déplacements professionnels révisent désormais leurs protocoles de devoir de diligence. Des multinationales basées dans le quartier européen de Bruxelles ont confié au Brussels Times qu’elles privilégieraient temporairement les liaisons ferroviaires via Eurostar et Thalys, et demanderaient à leur personnel d’intégrer des marges de 24 heures dans les itinéraires asiatiques passant par les vols combinés fret-passagers de Liège.
Les analystes logistiques alertent sur le risque que ces perturbations répétées nuisent à la compétitivité de la Belgique comme porte d’entrée pour les marchandises sensibles au facteur temps. « Si les expéditeurs commencent à privilégier Schiphol ou Francfort, regagner des parts de marché sera coûteux », a souligné le cabinet de conseil Seabury Cargo. Brussels Airport Company a accéléré l’installation d’une « clôture numérique » anti-drones et a appelé le gouvernement fédéral à clarifier les règles concernant la neutralisation des drones hors-la-loi.
Pour l’instant, les voyageurs doivent s’attendre à des files d’attente plus longues et à d’éventuels changements d’horaires, le prestataire de services de navigation aérienne skeyes maintenant un niveau de menace élevé jusqu’à la mi-novembre. Les compagnies aériennes ont supprimé les frais de modification pour les billets à destination, en provenance ou via Bruxelles émis avant le 6 novembre, et recommandent aux passagers de suivre attentivement les alertes sur le statut des vols.
Si les observations de drones ont perturbé plusieurs hubs européens cette année, les autorités belges ont qualifié l’essaim de vendredi de plus sophistiqué à ce jour. La police de l’aviation a confirmé la présence d’au moins six quadricoptères équipés de batteries longue portée ; deux ont été repérés près de la base militaire de Kleine-Brogel, alimentant les spéculations sur une possible implication d’un État étranger. Ces fermetures font suite à une intrusion similaire le 5 novembre, qui avait entraîné la fermeture des pistes de Bruxelles pendant une heure.
Les responsables des déplacements professionnels révisent désormais leurs protocoles de devoir de diligence. Des multinationales basées dans le quartier européen de Bruxelles ont confié au Brussels Times qu’elles privilégieraient temporairement les liaisons ferroviaires via Eurostar et Thalys, et demanderaient à leur personnel d’intégrer des marges de 24 heures dans les itinéraires asiatiques passant par les vols combinés fret-passagers de Liège.
Les analystes logistiques alertent sur le risque que ces perturbations répétées nuisent à la compétitivité de la Belgique comme porte d’entrée pour les marchandises sensibles au facteur temps. « Si les expéditeurs commencent à privilégier Schiphol ou Francfort, regagner des parts de marché sera coûteux », a souligné le cabinet de conseil Seabury Cargo. Brussels Airport Company a accéléré l’installation d’une « clôture numérique » anti-drones et a appelé le gouvernement fédéral à clarifier les règles concernant la neutralisation des drones hors-la-loi.
Pour l’instant, les voyageurs doivent s’attendre à des files d’attente plus longues et à d’éventuels changements d’horaires, le prestataire de services de navigation aérienne skeyes maintenant un niveau de menace élevé jusqu’à la mi-novembre. Les compagnies aériennes ont supprimé les frais de modification pour les billets à destination, en provenance ou via Bruxelles émis avant le 6 novembre, et recommandent aux passagers de suivre attentivement les alertes sur le statut des vols.







