
Le 6 novembre 2025, le groupe de travail du Conseil sur les questions sociales s’est réuni pour négocier un texte de compromis sur une directive renforçant l’application des règles relatives aux travailleurs détachés. L’ordre du jour, transmis au Conseil national autrichien, présente des dispositions provisoires obligeant les employeurs du pays d’accueil à déclarer l’arrivée d’un travailleur dans un délai de 48 heures, contre cinq jours actuellement.
L’Autriche, qui connaît l’un des flux transfrontaliers de main-d’œuvre les plus denses d’Europe avec la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque, soutient ce délai raccourci mais exige la mise en place d’un portail électronique européen unique pour éviter la coexistence de 27 systèmes différents. La Fédération des industries autrichiennes a alerté sur une possible augmentation de 30 % de la charge administrative pour les PME si les normes de données ne sont pas harmonisées.
Si le texte est adopté en l’état, les équipes mobilité et ressources humaines en Autriche devront revoir leurs calendriers de planification des détachements. Les nouvelles règles s’appliqueront non seulement aux missions ouvrières, mais aussi aux détachements de courte durée des cadres, y compris les consultants et chefs de projet qui se déplacent fréquemment à Vienne. Les sanctions pourraient atteindre 20 000 € par détachement non conforme.
Les experts recommandent aux entreprises d’auditer dès maintenant leurs processus liés aux travailleurs détachés, de vérifier que leurs prestataires de paie locaux peuvent s’interfacer avec les futurs portails européens, et de mettre à jour leurs accords de services intragroupes pour anticiper d’éventuelles hausses de coûts.
L’Autriche, qui connaît l’un des flux transfrontaliers de main-d’œuvre les plus denses d’Europe avec la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque, soutient ce délai raccourci mais exige la mise en place d’un portail électronique européen unique pour éviter la coexistence de 27 systèmes différents. La Fédération des industries autrichiennes a alerté sur une possible augmentation de 30 % de la charge administrative pour les PME si les normes de données ne sont pas harmonisées.
Si le texte est adopté en l’état, les équipes mobilité et ressources humaines en Autriche devront revoir leurs calendriers de planification des détachements. Les nouvelles règles s’appliqueront non seulement aux missions ouvrières, mais aussi aux détachements de courte durée des cadres, y compris les consultants et chefs de projet qui se déplacent fréquemment à Vienne. Les sanctions pourraient atteindre 20 000 € par détachement non conforme.
Les experts recommandent aux entreprises d’auditer dès maintenant leurs processus liés aux travailleurs détachés, de vérifier que leurs prestataires de paie locaux peuvent s’interfacer avec les futurs portails européens, et de mettre à jour leurs accords de services intragroupes pour anticiper d’éventuelles hausses de coûts.











