
Les attachés aux transports des 27 États membres de l’UE se sont réunis à Bruxelles le 6 novembre 2025 pour la réunion du Groupe de travail sur le transport terrestre du Conseil. Selon l’agenda officiel déposé auprès de la base de données européenne du Parlement autrichien, l’Autriche a profité de cette session pour défendre deux dossiers majeurs en matière de mobilité ayant un impact direct sur les entreprises : l’adoption obligatoire du connaissement électronique (e-CMR) d’ici 2027 et un financement supplémentaire de la cohésion pour les corridors du Brenner et du Pyhrn-Schober.
La proposition e-CMR vise à remplacer les lettres de voiture papier par une documentation entièrement numérique, réduisant ainsi les temps de passage aux frontières d’environ 15 minutes par envoi et générant une économie administrative annuelle d’un milliard d’euros à l’échelle de l’Union. Des groupes logistiques autrichiens comme Gebrüder Weiss ont fortement plaidé en faveur de cette réforme, soulignant que les goulets d’étranglement alpins amplifient les petits retards.
Sur le plan des infrastructures, la délégation viennoise a demandé 450 millions d’euros supplémentaires de cofinancement dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) afin d’accélérer les travaux de ventilation du tunnel de base du Brenner et de moderniser l’axe Pyhrn-Schober, utilisé par des navettes combinant route et rail à haute capacité. Ces deux projets sont essentiels pour transférer le fret des camions vers le rail dans les vallées alpines sensibles.
Pour les responsables mobilité, la direction est claire : la documentation numérique du fret deviendra bientôt la norme, ce qui implique que les équipes conformité doivent s’assurer que leurs fournisseurs autrichiens peuvent s’intégrer aux plateformes e-CMR. Les entreprises dépendant de livraisons just-in-sequence critiques en temps via le Tyrol devront également anticiper des déviations ferroviaires liées aux travaux en 2026-2027, même si le résultat à long terme promet une logistique plus rapide et plus écologique.
La proposition e-CMR vise à remplacer les lettres de voiture papier par une documentation entièrement numérique, réduisant ainsi les temps de passage aux frontières d’environ 15 minutes par envoi et générant une économie administrative annuelle d’un milliard d’euros à l’échelle de l’Union. Des groupes logistiques autrichiens comme Gebrüder Weiss ont fortement plaidé en faveur de cette réforme, soulignant que les goulets d’étranglement alpins amplifient les petits retards.
Sur le plan des infrastructures, la délégation viennoise a demandé 450 millions d’euros supplémentaires de cofinancement dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) afin d’accélérer les travaux de ventilation du tunnel de base du Brenner et de moderniser l’axe Pyhrn-Schober, utilisé par des navettes combinant route et rail à haute capacité. Ces deux projets sont essentiels pour transférer le fret des camions vers le rail dans les vallées alpines sensibles.
Pour les responsables mobilité, la direction est claire : la documentation numérique du fret deviendra bientôt la norme, ce qui implique que les équipes conformité doivent s’assurer que leurs fournisseurs autrichiens peuvent s’intégrer aux plateformes e-CMR. Les entreprises dépendant de livraisons just-in-sequence critiques en temps via le Tyrol devront également anticiper des déviations ferroviaires liées aux travaux en 2026-2027, même si le résultat à long terme promet une logistique plus rapide et plus écologique.










