
Dans un signe que les passeurs se tournent vers le ciel, les agents de la station de la garde-frontière de Szudziałowo ont intercepté un quadricoptère sans pilote transportant 400 paquets de cigarettes estampillées Biélorussie en Podlachie le 5 novembre. Ce drone grand public a été repéré à l’aube par un habitant local, puis brouillé et récupéré par une équipe pluridisciplinaire comprenant la police et les pompiers.
Cette saisie constitue la 18e tentative de contrebande par drone enregistrée cette année, après 118 incidents où des trafiquants ont utilisé des ballons météorologiques pour faire passer du tabac et des stupéfiants au-dessus du mur frontalier de 5,5 mètres. Les douanes polonaises estiment la valeur au détail du tabac saisi lors de ces largages aériens depuis janvier à 3,4 millions de PLN (780 000 €).
Si la cargaison reste modeste, cette tendance inquiète les autorités, car les drones volant à basse altitude peuvent aussi transporter des passeports falsifiés, des cartes SIM ou des dispositifs de surveillance. Varsovie a déjà étendu une zone d’interdiction de vol de 30 km pour les drones de loisir le long de certaines parties de la frontière orientale et teste un radar doté d’intelligence artificielle capable de détecter des aéronefs avec une section radar inférieure à 0,01 m².
Les entreprises expédiant des marchandises de grande valeur via l’aéroport de Białystok ou utilisant des drones pour des relevés près de la frontière doivent désormais soumettre leurs plans de vol 48 heures à l’avance et installer des balises d’identification à distance. Le non-respect de ces règles est passible d’amendes pouvant atteindre 25 000 PLN, selon la loi sur l’aviation modifiée.
Cette saisie constitue la 18e tentative de contrebande par drone enregistrée cette année, après 118 incidents où des trafiquants ont utilisé des ballons météorologiques pour faire passer du tabac et des stupéfiants au-dessus du mur frontalier de 5,5 mètres. Les douanes polonaises estiment la valeur au détail du tabac saisi lors de ces largages aériens depuis janvier à 3,4 millions de PLN (780 000 €).
Si la cargaison reste modeste, cette tendance inquiète les autorités, car les drones volant à basse altitude peuvent aussi transporter des passeports falsifiés, des cartes SIM ou des dispositifs de surveillance. Varsovie a déjà étendu une zone d’interdiction de vol de 30 km pour les drones de loisir le long de certaines parties de la frontière orientale et teste un radar doté d’intelligence artificielle capable de détecter des aéronefs avec une section radar inférieure à 0,01 m².
Les entreprises expédiant des marchandises de grande valeur via l’aéroport de Białystok ou utilisant des drones pour des relevés près de la frontière doivent désormais soumettre leurs plans de vol 48 heures à l’avance et installer des balises d’identification à distance. Le non-respect de ces règles est passible d’amendes pouvant atteindre 25 000 PLN, selon la loi sur l’aviation modifiée.










