
Les deux principaux aéroports passagers de Belgique – Bruxelles-Zaventem et Charleroi – ont été paralysés tard dans la soirée du 4 novembre après que les contrôleurs aériens ont reçu plusieurs alertes signalant la présence de drones non pilotés dans l’espace aérien contrôlé. Les opérations sont restées suspendues jusqu’aux premières heures du 5 novembre, tandis que la Police fédérale et le prestataire de services de navigation aérienne Skeyes déployaient des équipes mobiles équipées de radars et de caméras infrarouges pour vérifier ces signalements.
Au lever du jour le 5 novembre, environ 80 vols avaient été annulés et 60 autres détournés, contraignant entre 400 et 500 passagers à passer la nuit sur les sols des terminaux ou dans des hôtels improvisés. Ariane Goossens, porte-parole de l’aéroport de Bruxelles, a déclaré à l’AFP que les services « reviendraient à la normale au cours de la journée », tout en prévenant que des retards en cascade étaient à prévoir, le temps de repositionner avions et équipages. Charleroi, porte d’entrée majeure pour les compagnies low-cost Ryanair et Wizz Air, a repris ses départs peu après 9h00, mais a conseillé aux voyageurs de se présenter trois heures à l’avance, les contrôles de sécurité se poursuivant.
Cette fermeture met en lumière la vulnérabilité des grands hubs face aux drones grand public à bas coût. Bruxelles gère plus de 70 000 passagers en correspondance chaque jour ; toute fermeture prolongée perturbe les itinéraires de voyages d’affaires intra-européens, les flux de fret aérien et les rotations d’équipages. Les transitaires ont signalé des pertes de créneaux pour des produits pharmaceutiques et des denrées périssables à destination de l’Afrique, tandis que plusieurs multinationales ont dû rediriger en urgence leurs cadres vers Paris-CDG et Düsseldorf, engendrant des coûts supplémentaires d’hébergement et de transport terrestre.
Selon la législation belge, pénétrer dans l’espace aérien d’un aéroport avec un drone peut entraîner jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 100 000 €. Les organisations professionnelles réclament un déploiement plus rapide des technologies anti-drones. « Des incursions de quelques minutes seulement peuvent coûter aux compagnies aériennes des sommes à six chiffres et entamer la confiance accordée à Bruxelles comme hub fiable », a déclaré Pierre Van den Broeck, du Board of Airline Representatives. Skeyes a confirmé qu’elle accélérerait l’installation de tours fixes de détection radiofréquence avant la mise en service du système d’entrée/sortie (EES) prévue en octobre 2025, date à laquelle le trafic passagers devrait augmenter.
Pour les responsables de la mobilité internationale, cet épisode rappelle l’importance d’intégrer des solutions de repli dans les plans de duty of care, notamment des alternatives ferroviaires comme Eurostar et Thalys, ainsi que des stratégies de double réservation sur les trajets courts. Les agences de gestion de voyages ont rapporté une hausse de 38 % des réservations ferroviaires le jour même entre Bruxelles et Paris le 5 novembre.
Au lever du jour le 5 novembre, environ 80 vols avaient été annulés et 60 autres détournés, contraignant entre 400 et 500 passagers à passer la nuit sur les sols des terminaux ou dans des hôtels improvisés. Ariane Goossens, porte-parole de l’aéroport de Bruxelles, a déclaré à l’AFP que les services « reviendraient à la normale au cours de la journée », tout en prévenant que des retards en cascade étaient à prévoir, le temps de repositionner avions et équipages. Charleroi, porte d’entrée majeure pour les compagnies low-cost Ryanair et Wizz Air, a repris ses départs peu après 9h00, mais a conseillé aux voyageurs de se présenter trois heures à l’avance, les contrôles de sécurité se poursuivant.
Cette fermeture met en lumière la vulnérabilité des grands hubs face aux drones grand public à bas coût. Bruxelles gère plus de 70 000 passagers en correspondance chaque jour ; toute fermeture prolongée perturbe les itinéraires de voyages d’affaires intra-européens, les flux de fret aérien et les rotations d’équipages. Les transitaires ont signalé des pertes de créneaux pour des produits pharmaceutiques et des denrées périssables à destination de l’Afrique, tandis que plusieurs multinationales ont dû rediriger en urgence leurs cadres vers Paris-CDG et Düsseldorf, engendrant des coûts supplémentaires d’hébergement et de transport terrestre.
Selon la législation belge, pénétrer dans l’espace aérien d’un aéroport avec un drone peut entraîner jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 100 000 €. Les organisations professionnelles réclament un déploiement plus rapide des technologies anti-drones. « Des incursions de quelques minutes seulement peuvent coûter aux compagnies aériennes des sommes à six chiffres et entamer la confiance accordée à Bruxelles comme hub fiable », a déclaré Pierre Van den Broeck, du Board of Airline Representatives. Skeyes a confirmé qu’elle accélérerait l’installation de tours fixes de détection radiofréquence avant la mise en service du système d’entrée/sortie (EES) prévue en octobre 2025, date à laquelle le trafic passagers devrait augmenter.
Pour les responsables de la mobilité internationale, cet épisode rappelle l’importance d’intégrer des solutions de repli dans les plans de duty of care, notamment des alternatives ferroviaires comme Eurostar et Thalys, ainsi que des stratégies de double réservation sur les trajets courts. Les agences de gestion de voyages ont rapporté une hausse de 38 % des réservations ferroviaires le jour même entre Bruxelles et Paris le 5 novembre.










