
Le 5 novembre 2025, le gouvernement fédéral autrichien a transmis à la commission des affaires intérieures du Conseil national le très attendu « Deuxième projet de loi d’adaptation aux systèmes d’information de l’UE ». Ce dossier de 200 pages transpose les principales dispositions des règlements européens sur l’interopérabilité et, surtout pour les voyageurs d’affaires, met en place la plateforme nationale autrichienne pour le nouveau Système européen d’information et d’autorisation de voyage (ETIAS).
ETIAS, que la Commission européenne prévoit d’activer en 2026, exigera que les quelque 1,4 milliard de ressortissants des pays exemptés de visa obtiennent une autorisation électronique de voyage avant d’embarquer vers l’espace Schengen. Le projet de loi autrichien désigne le ministère de l’Intérieur comme « unité nationale ETIAS », impose des contrôles automatisés 24h/24 des demandes via les bases SIS, VIS, Europol, Interpol et sanitaires, et prévoit une procédure d’appel devant le tribunal administratif fédéral.
Au-delà d’ETIAS, le projet modifie huit lois existantes — de la loi sur la police des étrangers à celle sur les données passagers — pour permettre le partage de données en temps réel via le « socle d’interopérabilité » européen : portail de recherche européen, service biométrique partagé, référentiel d’identité commun et détecteur de multi-identités. Ces modifications visent à combler des lacunes informationnelles qui, selon les notes explicatives, « présentent des risques pour la sécurité intérieure, l’immigration illégale et la santé publique ».
Pour les entreprises qui relocalisent des talents en Autriche, le texte précise que les travailleurs saisonniers issus de pays exemptés de visa n’auront plus besoin de visa Schengen dès l’entrée en vigueur d’ETIAS, à condition que leur séjour ne dépasse pas 90 jours. Les responsables voyages devront toutefois anticiper un délai supplémentaire pour la demande ETIAS à 7 € et une éventuelle évaluation manuelle des risques pour les jeunes collaborateurs au parcours de voyage limité.
Les observateurs politiques s’attendent à ce que la coalition au pouvoir ÖVP-SPÖ accélère l’adoption de cette mesure afin que les systèmes informatiques autrichiens soient prêts pour le lancement technique au niveau européen. Les multinationales sont invitées à mettre à jour leurs check-lists de conformité avant déplacement et à informer leurs employés exemptés de visa — notamment les ressortissants américains, britanniques, canadiens et australiens — de cette nouvelle obligation. Le défaut d’obtention d’une autorisation ETIAS entraînera un refus d’embarquement par les compagnies aériennes ou des amendes aux frontières dès la mise en service du système.
ETIAS, que la Commission européenne prévoit d’activer en 2026, exigera que les quelque 1,4 milliard de ressortissants des pays exemptés de visa obtiennent une autorisation électronique de voyage avant d’embarquer vers l’espace Schengen. Le projet de loi autrichien désigne le ministère de l’Intérieur comme « unité nationale ETIAS », impose des contrôles automatisés 24h/24 des demandes via les bases SIS, VIS, Europol, Interpol et sanitaires, et prévoit une procédure d’appel devant le tribunal administratif fédéral.
Au-delà d’ETIAS, le projet modifie huit lois existantes — de la loi sur la police des étrangers à celle sur les données passagers — pour permettre le partage de données en temps réel via le « socle d’interopérabilité » européen : portail de recherche européen, service biométrique partagé, référentiel d’identité commun et détecteur de multi-identités. Ces modifications visent à combler des lacunes informationnelles qui, selon les notes explicatives, « présentent des risques pour la sécurité intérieure, l’immigration illégale et la santé publique ».
Pour les entreprises qui relocalisent des talents en Autriche, le texte précise que les travailleurs saisonniers issus de pays exemptés de visa n’auront plus besoin de visa Schengen dès l’entrée en vigueur d’ETIAS, à condition que leur séjour ne dépasse pas 90 jours. Les responsables voyages devront toutefois anticiper un délai supplémentaire pour la demande ETIAS à 7 € et une éventuelle évaluation manuelle des risques pour les jeunes collaborateurs au parcours de voyage limité.
Les observateurs politiques s’attendent à ce que la coalition au pouvoir ÖVP-SPÖ accélère l’adoption de cette mesure afin que les systèmes informatiques autrichiens soient prêts pour le lancement technique au niveau européen. Les multinationales sont invitées à mettre à jour leurs check-lists de conformité avant déplacement et à informer leurs employés exemptés de visa — notamment les ressortissants américains, britanniques, canadiens et australiens — de cette nouvelle obligation. Le défaut d’obtention d’une autorisation ETIAS entraînera un refus d’embarquement par les compagnies aériennes ou des amendes aux frontières dès la mise en service du système.










