
La volonté de Hong Kong de s’imposer comme la porte d’entrée des talents du continent a reçu un coup d’accélérateur décisif le 4 novembre, lorsque Pékin a dévoilé quatre mesures majeures d’immigration visant à faciliter la mobilité transfrontalière.
Au cœur de ce dispositif figure le déploiement national de « l’autorisation de sortie pour talents ». Jusqu’à présent limitée à la région de la Grande Baie, puis à Pékin et Shanghai, cette autorisation sera accessible dès le 5 novembre aux candidats éligibles à Tianjin, Hebei, Jiangsu, Zhejiang, Anhui ainsi que dans toutes les zones de libre-échange du continent. Les détenteurs pourront effectuer plusieurs séjours à Hong Kong, jusqu’à 30 jours par visite, sur une période de validité pouvant aller jusqu’à cinq ans. Forts de plus de 74 000 voyages enregistrés lors de la phase pilote, les autorités anticipent que cette extension favorisera la collaboration scientifique, les négociations commerciales et les échanges entre dirigeants des deux côtés de la frontière.
Pour compléter cette autorisation, les autorités continentales ont désigné quatre nouveaux points de contrôle connectés directement à Hong Kong — dont la gare ferroviaire à grande vitesse de West Kowloon et le pont Hong Kong–Zhuhai–Macao — comme ports d’entrée dans le cadre de la politique de transit sans visa de 240 heures en Chine. Cette mesure permet aux voyageurs en provenance de 55 pays de séjourner jusqu’à 10 jours sur le continent, renforçant ainsi la position de Hong Kong comme plaque tournante aérienne et ferroviaire.
La technologie occupe également une place centrale. Des portails électroniques intelligents à reconnaissance faciale seront inaugurés dans cinq points de passage terrestres à Shenzhen ainsi qu’au port du pont, permettant aux voyageurs éligibles de franchir la frontière sans présenter de documents physiques — une innovation qui devrait réduire considérablement les temps d’attente avant les Jeux Nationaux du mois prochain. Enfin, de nouvelles règles faciliteront la circulation des marchandises, des données et des personnels au sein de la zone de coopération innovante Hetao Shenzhen–Hong Kong, soutenant les laboratoires en sciences de la vie et les start-ups de puces électroniques implantés de part et d’autre de la frontière.
Pour les entreprises, les conséquences sont immédiates : les équipes RH pourront puiser dans un vivier de talents continentaux beaucoup plus large, les responsables de la mobilité devront revoir leurs politiques de voyage, et les organisateurs d’événements pourront promouvoir Hong Kong comme une plateforme de lancement sans contraintes pour le réseautage avec le continent. Quant aux conseillers juridiques et en immigration, ils devront accompagner leurs clients dans l’éligibilité à l’autorisation et veiller au respect des durées de séjour.
Au cœur de ce dispositif figure le déploiement national de « l’autorisation de sortie pour talents ». Jusqu’à présent limitée à la région de la Grande Baie, puis à Pékin et Shanghai, cette autorisation sera accessible dès le 5 novembre aux candidats éligibles à Tianjin, Hebei, Jiangsu, Zhejiang, Anhui ainsi que dans toutes les zones de libre-échange du continent. Les détenteurs pourront effectuer plusieurs séjours à Hong Kong, jusqu’à 30 jours par visite, sur une période de validité pouvant aller jusqu’à cinq ans. Forts de plus de 74 000 voyages enregistrés lors de la phase pilote, les autorités anticipent que cette extension favorisera la collaboration scientifique, les négociations commerciales et les échanges entre dirigeants des deux côtés de la frontière.
Pour compléter cette autorisation, les autorités continentales ont désigné quatre nouveaux points de contrôle connectés directement à Hong Kong — dont la gare ferroviaire à grande vitesse de West Kowloon et le pont Hong Kong–Zhuhai–Macao — comme ports d’entrée dans le cadre de la politique de transit sans visa de 240 heures en Chine. Cette mesure permet aux voyageurs en provenance de 55 pays de séjourner jusqu’à 10 jours sur le continent, renforçant ainsi la position de Hong Kong comme plaque tournante aérienne et ferroviaire.
La technologie occupe également une place centrale. Des portails électroniques intelligents à reconnaissance faciale seront inaugurés dans cinq points de passage terrestres à Shenzhen ainsi qu’au port du pont, permettant aux voyageurs éligibles de franchir la frontière sans présenter de documents physiques — une innovation qui devrait réduire considérablement les temps d’attente avant les Jeux Nationaux du mois prochain. Enfin, de nouvelles règles faciliteront la circulation des marchandises, des données et des personnels au sein de la zone de coopération innovante Hetao Shenzhen–Hong Kong, soutenant les laboratoires en sciences de la vie et les start-ups de puces électroniques implantés de part et d’autre de la frontière.
Pour les entreprises, les conséquences sont immédiates : les équipes RH pourront puiser dans un vivier de talents continentaux beaucoup plus large, les responsables de la mobilité devront revoir leurs politiques de voyage, et les organisateurs d’événements pourront promouvoir Hong Kong comme une plateforme de lancement sans contraintes pour le réseautage avec le continent. Quant aux conseillers juridiques et en immigration, ils devront accompagner leurs clients dans l’éligibilité à l’autorisation et veiller au respect des durées de séjour.










