
Les risques liés à la conformité des visas ont de nouveau fait la une le 4 novembre, lorsqu’un tribunal de district a condamné à 36 mois de prison un ressortissant philippin sous reconnaissance de dette, coupable de complot pour obtenir des visas d’aide domestique étrangère (FDH) à l’aide de documents falsifiés.
Cette condamnation fait suite à une enquête du Département de l’Immigration, baptisée « Twilight », qui a déjà permis d’interpeller 26 complices et de démanteler un réseau vendant de faux contrats de travail, relevés bancaires et justificatifs de domicile à des personnes en situation irrégulière cherchant un emploi illégal. Selon les enquêteurs, le syndicat facturait des frais pour ces faux documents et préparait les candidats aux entretiens avec des scripts.
Pour les employeurs, cette affaire est un avertissement : embaucher une aide dont les papiers ont été obtenus frauduleusement peut entraîner des poursuites pénales, tandis que les entreprises qui dépendent des FDH pour leurs foyers exécutifs risquent un préjudice d’image. Le Département de l’Immigration rappelle que toute fausse déclaration est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 14 ans de prison et 150 000 HK$ d’amende.
Cette opération s’inscrit dans une stratégie plus large de numérisation du traitement des visas : à partir de janvier 2025, toutes les demandes de FDH devront être déposées en ligne, permettant aux algorithmes de détecter des anomalies dans les revenus ou les adresses. Les responsables de la conformité doivent donc renforcer les procédures de vérification des documents et sensibiliser le personnel expatrié aux obligations légales liées au parrainage des travailleurs domestiques.
Avec la reprise de la demande d’aides ménagères après la pandémie, les autorités alertent sur la persistance des réseaux frauduleux sur les réseaux sociaux. Les agences légitimes doivent être dûment agréées, et les candidats ne doivent jamais payer de frais de placement dépassant les plafonds légaux.
Cette condamnation fait suite à une enquête du Département de l’Immigration, baptisée « Twilight », qui a déjà permis d’interpeller 26 complices et de démanteler un réseau vendant de faux contrats de travail, relevés bancaires et justificatifs de domicile à des personnes en situation irrégulière cherchant un emploi illégal. Selon les enquêteurs, le syndicat facturait des frais pour ces faux documents et préparait les candidats aux entretiens avec des scripts.
Pour les employeurs, cette affaire est un avertissement : embaucher une aide dont les papiers ont été obtenus frauduleusement peut entraîner des poursuites pénales, tandis que les entreprises qui dépendent des FDH pour leurs foyers exécutifs risquent un préjudice d’image. Le Département de l’Immigration rappelle que toute fausse déclaration est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 14 ans de prison et 150 000 HK$ d’amende.
Cette opération s’inscrit dans une stratégie plus large de numérisation du traitement des visas : à partir de janvier 2025, toutes les demandes de FDH devront être déposées en ligne, permettant aux algorithmes de détecter des anomalies dans les revenus ou les adresses. Les responsables de la conformité doivent donc renforcer les procédures de vérification des documents et sensibiliser le personnel expatrié aux obligations légales liées au parrainage des travailleurs domestiques.
Avec la reprise de la demande d’aides ménagères après la pandémie, les autorités alertent sur la persistance des réseaux frauduleux sur les réseaux sociaux. Les agences légitimes doivent être dûment agréées, et les candidats ne doivent jamais payer de frais de placement dépassant les plafonds légaux.










