
Le rapport sur la migration 2024 de l’OCDE, publié cette nuit, révèle que les demandes d’asile dans les 38 pays membres ont atteint un record historique de trois millions, soit une hausse de 13 % en un an. Si les États-Unis expliquent en grande partie cette augmentation, les autorités finlandaises soulignent que les demandes déposées en Finlande ont diminué de 8 %, poursuivant une tendance à la baisse depuis la fermeture temporaire de la frontière terrestre orientale avec la Russie fin 2023.
Les analystes du ministère de l’Intérieur indiquent que la part de la Finlande dans le total des demandes au sein de l’OCDE n’est plus que de 0,3 %. Cependant, les conclusions plus larges du rapport pourraient influencer les débats à venir sur la prolongation de la loi d’urgence sur le rejet aux frontières au-delà de juillet 2026. Les ONG de défense des droits humains estiment que cette image négative — la Finlande alignée avec des pays aux positions strictes — pourrait dissuader les migrants qualifiés qui envisagent les pays nordiques.
Pour les employeurs, ce chiffre clé est important car les négociations au niveau de l’UE sur un « mécanisme de solidarité obligatoire » pour la répartition des demandeurs d’asile devraient s’intensifier. Un quota imposé à la Finlande pourrait réduire la capacité locale de traitement, allongeant les délais pour les permis de séjour liés au travail, sauf si des effectifs supplémentaires sont prévus pour Migri. Les multinationales sont invitées à suivre l’heure des questions au Parlement la semaine prochaine, où le gouvernement expliquera comment il concilie ses objectifs d’attraction des talents avec les obligations liées à l’asile, à la lumière des données de l’OCDE.
Les analystes du ministère de l’Intérieur indiquent que la part de la Finlande dans le total des demandes au sein de l’OCDE n’est plus que de 0,3 %. Cependant, les conclusions plus larges du rapport pourraient influencer les débats à venir sur la prolongation de la loi d’urgence sur le rejet aux frontières au-delà de juillet 2026. Les ONG de défense des droits humains estiment que cette image négative — la Finlande alignée avec des pays aux positions strictes — pourrait dissuader les migrants qualifiés qui envisagent les pays nordiques.
Pour les employeurs, ce chiffre clé est important car les négociations au niveau de l’UE sur un « mécanisme de solidarité obligatoire » pour la répartition des demandeurs d’asile devraient s’intensifier. Un quota imposé à la Finlande pourrait réduire la capacité locale de traitement, allongeant les délais pour les permis de séjour liés au travail, sauf si des effectifs supplémentaires sont prévus pour Migri. Les multinationales sont invitées à suivre l’heure des questions au Parlement la semaine prochaine, où le gouvernement expliquera comment il concilie ses objectifs d’attraction des talents avec les obligations liées à l’asile, à la lumière des données de l’OCDE.










