
À partir d’aujourd’hui, les écoles allemandes peuvent de nouveau traverser la Manche avec beaucoup moins de formalités. Selon une mesure entrée en vigueur le 4 novembre, les groupes d’au moins cinq élèves âgés de 19 ans ou moins, voyageant dans le cadre d’un voyage d’études officiellement organisé, sont exemptés à la fois de la nouvelle Autorisation Électronique de Voyage (ETA) britannique et du visa de visiteur standard.
Ce changement constitue la première concrétisation de l’accord bilatéral sur la mobilité des jeunes signé entre Londres et Berlin en juillet. Il rétablit, uniquement pour l’Allemagne, les avantages perdus avec la fin du dispositif européen « Liste des voyageurs » après le Brexit. Jusqu’à présent, le pilote ETA — qui sera étendu à tous les ressortissants non exemptés de visa en 2026 — compliquait la logistique des écoles : la plupart des élèves allemands ne possèdent pas de passeport, et obtenir une ETA pour chaque enfant risquait d’entraîner l’annulation des voyages.
Détails pratiques. Les élèves citoyens de l’UE peuvent voyager avec leur carte d’identité nationale, tandis que les camarades non-UE n’ont besoin que d’un passeport ; les enseignants et accompagnateurs adultes doivent toujours obtenir une ETA ou un visa. L’exemption s’applique pour des séjours jusqu’à 30 jours à des fins éducatives ou culturelles et ne peut pas être utilisée pour des stages en entreprise. La UK Border Force acceptera une liste de groupe émise par l’école et certifiée par le Kultusministerium allemand.
Impact économique. Les formalités post-Brexit ont réduit d’environ 80 % le nombre de voyages d’études allemands entre 2020 et 2024, affectant les écoles de langues, les compagnies d’autocars et les familles d’accueil dans le sud de l’Angleterre. Le British Council estime que ce changement pourrait restaurer 110 millions d’euros de revenus annuels liés au tourisme éducatif en deux saisons. Pour les responsables de la mobilité allemands, cette mesure supprime un obstacle dans les politiques d’accompagnement du personnel et des élèves, et relance les échanges courts d’enseignants qui étaient au point mort.
Ce que les entreprises doivent faire. • Mettre à jour les outils de gestion des déplacements professionnels : les employés accompagnant des groupes d’élèves dans le cadre de programmes RSE bénéficient désormais de l’exemption. • Vérifier à nouveau les clauses d’assurance — les séjours au Royaume-Uni sont de nouveau considérés comme des « voyages scolaires » par la plupart des assureurs allemands. • Anticiper une demande accrue pour les créneaux du printemps 2026 ; il est conseillé de réserver tôt, car le stationnement des autocars à Douvres reste limité pendant le déploiement du système EES.
Ce changement constitue la première concrétisation de l’accord bilatéral sur la mobilité des jeunes signé entre Londres et Berlin en juillet. Il rétablit, uniquement pour l’Allemagne, les avantages perdus avec la fin du dispositif européen « Liste des voyageurs » après le Brexit. Jusqu’à présent, le pilote ETA — qui sera étendu à tous les ressortissants non exemptés de visa en 2026 — compliquait la logistique des écoles : la plupart des élèves allemands ne possèdent pas de passeport, et obtenir une ETA pour chaque enfant risquait d’entraîner l’annulation des voyages.
Détails pratiques. Les élèves citoyens de l’UE peuvent voyager avec leur carte d’identité nationale, tandis que les camarades non-UE n’ont besoin que d’un passeport ; les enseignants et accompagnateurs adultes doivent toujours obtenir une ETA ou un visa. L’exemption s’applique pour des séjours jusqu’à 30 jours à des fins éducatives ou culturelles et ne peut pas être utilisée pour des stages en entreprise. La UK Border Force acceptera une liste de groupe émise par l’école et certifiée par le Kultusministerium allemand.
Impact économique. Les formalités post-Brexit ont réduit d’environ 80 % le nombre de voyages d’études allemands entre 2020 et 2024, affectant les écoles de langues, les compagnies d’autocars et les familles d’accueil dans le sud de l’Angleterre. Le British Council estime que ce changement pourrait restaurer 110 millions d’euros de revenus annuels liés au tourisme éducatif en deux saisons. Pour les responsables de la mobilité allemands, cette mesure supprime un obstacle dans les politiques d’accompagnement du personnel et des élèves, et relance les échanges courts d’enseignants qui étaient au point mort.
Ce que les entreprises doivent faire. • Mettre à jour les outils de gestion des déplacements professionnels : les employés accompagnant des groupes d’élèves dans le cadre de programmes RSE bénéficient désormais de l’exemption. • Vérifier à nouveau les clauses d’assurance — les séjours au Royaume-Uni sont de nouveau considérés comme des « voyages scolaires » par la plupart des assureurs allemands. • Anticiper une demande accrue pour les créneaux du printemps 2026 ; il est conseillé de réserver tôt, car le stationnement des autocars à Douvres reste limité pendant le déploiement du système EES.










