
Dans une décision aux répercussions immédiates pour les navetteurs transfrontaliers et les transporteurs, le ministère français de l’Intérieur a prolongé, le 3 novembre 2025, les contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen pour six mois supplémentaires, invoquant des menaces terroristes persistantes et des pressions liées à l’immigration irrégulière. Ces contrôles s’appliqueront désormais jusqu’au 30 avril 2026 à tous les points d’entrée terrestres, maritimes et aériens entre la France et ses voisins, dont l’Italie.
Depuis mai 2024, les voyageurs subissent des contrôles d’identité aléatoires sur la ligne ferroviaire Ventimiglia-Menton, dans les tunnels routiers du Mont Blanc et du Fréjus, ainsi que sur les liaisons maritimes de la Riviera. Les entreprises de logistique rapportent des temps d’attente moyens de 30 à 45 minutes pour les poids lourds au passage de Ventimiglia, engendrant jusqu’à 250 € de coûts supplémentaires par aller-retour en heures supplémentaires et carburant. Le gouvernement français assure vouloir « limiter au maximum les perturbations », mais la Conftrasporto, association italienne de transporteurs, met en garde contre un risque d’affaiblissement des chaînes d’approvisionnement just-in-time desservant le cluster automobile du Piémont.
Pour les voyageurs d’affaires, cette mesure implique un contrôle renforcé des passeports, cartes de séjour et certificats A1 pour travailleurs détachés. Les entreprises italiennes envoyant du personnel en France sont invitées à informer leurs employés des possibles retards et à vérifier que leurs contrats de location de véhicules incluent des forfaits kilométriques supplémentaires. Les compagnies aériennes assurant la liaison Milan-Paris ne prévoient pas de modification des horaires, mais recommandent d’arriver au moins 30 minutes plus tôt pour anticiper les contrôles documentaires aux portes Schengen.
Sur le plan diplomatique, Rome a exprimé son « regret » et demandé la mise en place d’un mécanisme d’évaluation conjoint afin de concilier sécurité et liberté de circulation. La Commission européenne devrait examiner toutes les dérogations prolongées aux frontières intérieures lors du Conseil Justice et Affaires intérieures en décembre, mais les observateurs soulignent que les prolongations successives depuis 2015 créent un précédent pour une flexibilité durable.
Les entreprises à fort trafic transfrontalier sont invitées à identifier des corridors alternatifs pour le fret, comme la route du Brenner via l’Autriche, et à prévoir des solutions d’entreposage de secours. Les responsables mobilité pourraient également envisager des options de télétravail pour les salariés effectuant auparavant des trajets quotidiens à la frontière.
Depuis mai 2024, les voyageurs subissent des contrôles d’identité aléatoires sur la ligne ferroviaire Ventimiglia-Menton, dans les tunnels routiers du Mont Blanc et du Fréjus, ainsi que sur les liaisons maritimes de la Riviera. Les entreprises de logistique rapportent des temps d’attente moyens de 30 à 45 minutes pour les poids lourds au passage de Ventimiglia, engendrant jusqu’à 250 € de coûts supplémentaires par aller-retour en heures supplémentaires et carburant. Le gouvernement français assure vouloir « limiter au maximum les perturbations », mais la Conftrasporto, association italienne de transporteurs, met en garde contre un risque d’affaiblissement des chaînes d’approvisionnement just-in-time desservant le cluster automobile du Piémont.
Pour les voyageurs d’affaires, cette mesure implique un contrôle renforcé des passeports, cartes de séjour et certificats A1 pour travailleurs détachés. Les entreprises italiennes envoyant du personnel en France sont invitées à informer leurs employés des possibles retards et à vérifier que leurs contrats de location de véhicules incluent des forfaits kilométriques supplémentaires. Les compagnies aériennes assurant la liaison Milan-Paris ne prévoient pas de modification des horaires, mais recommandent d’arriver au moins 30 minutes plus tôt pour anticiper les contrôles documentaires aux portes Schengen.
Sur le plan diplomatique, Rome a exprimé son « regret » et demandé la mise en place d’un mécanisme d’évaluation conjoint afin de concilier sécurité et liberté de circulation. La Commission européenne devrait examiner toutes les dérogations prolongées aux frontières intérieures lors du Conseil Justice et Affaires intérieures en décembre, mais les observateurs soulignent que les prolongations successives depuis 2015 créent un précédent pour une flexibilité durable.
Les entreprises à fort trafic transfrontalier sont invitées à identifier des corridors alternatifs pour le fret, comme la route du Brenner via l’Autriche, et à prévoir des solutions d’entreposage de secours. Les responsables mobilité pourraient également envisager des options de télétravail pour les salariés effectuant auparavant des trajets quotidiens à la frontière.








