
Des hauts responsables de la justice et des affaires intérieures des 27 États membres de l’UE se sont réunis à Bruxelles le 3 novembre pour examiner des textes de compromis révisés visant à créer, pour la première fois, une liste juridiquement contraignante au niveau de l’Union des « pays tiers sûrs » et des « pays d’origine sûrs ». Bien que l’Irlande ne fasse pas partie de l’espace Schengen, elle participe à la plupart des mesures en matière d’asile et a dépêché des observateurs du ministère de la Justice à la session des conseillers JAI (Asile) lundi.
Les propositions de la Présidence visent à simplifier les retours des demandeurs dont les demandes sont jugées irrecevables parce qu’ils ont transité par, ou proviennent de, juridictions désignées comme sûres. Parmi les pays envisagés figurent l’Albanie, la Géorgie, l’Inde, le Kenya et la Serbie. Les autorités irlandaises craignent qu’une fois la liste adoptée — probablement au premier trimestre 2026 — l’Irlande soit tenue de mettre en œuvre des procédures accélérées aux frontières dans les ports et aéroports, ce qui alourdirait la charge de travail du Service de l’immigration et du Bureau national de l’immigration de la Garda.
Dublin porte une attention particulière à l’interaction avec la Zone de voyage commune (ZVC). Si le Royaume-Uni désigne unilatéralement des pays sûrs supplémentaires, des listes divergentes pourraient encourager des mouvements secondaires à travers la frontière terrestre ouverte. Le ministère de la Justice a indiqué aux parties prenantes que l’alignement « dans la mesure du possible » est l’hypothèse de travail, mais qu’une législation primaire pourrait être nécessaire pour transposer certaines parties du règlement européen.
Pour les employeurs multinationales, ce changement annonce des décisions plus strictes et plus rapides sur les demandes d’asile fondées sur la nationalité, ainsi que des taux d’éloignement potentiellement plus élevés. Les entreprises qui détachent du personnel en Irlande depuis des pays susceptibles d’apparaître sur la liste doivent s’attendre à un contrôle renforcé des risques de dépassement de visa. Les équipes en charge de la mobilité pourraient envisager d’auditer leurs processus internes de conformité avant l’entrée en vigueur complète du Pacte en juin 2026.
Les propositions de la Présidence visent à simplifier les retours des demandeurs dont les demandes sont jugées irrecevables parce qu’ils ont transité par, ou proviennent de, juridictions désignées comme sûres. Parmi les pays envisagés figurent l’Albanie, la Géorgie, l’Inde, le Kenya et la Serbie. Les autorités irlandaises craignent qu’une fois la liste adoptée — probablement au premier trimestre 2026 — l’Irlande soit tenue de mettre en œuvre des procédures accélérées aux frontières dans les ports et aéroports, ce qui alourdirait la charge de travail du Service de l’immigration et du Bureau national de l’immigration de la Garda.
Dublin porte une attention particulière à l’interaction avec la Zone de voyage commune (ZVC). Si le Royaume-Uni désigne unilatéralement des pays sûrs supplémentaires, des listes divergentes pourraient encourager des mouvements secondaires à travers la frontière terrestre ouverte. Le ministère de la Justice a indiqué aux parties prenantes que l’alignement « dans la mesure du possible » est l’hypothèse de travail, mais qu’une législation primaire pourrait être nécessaire pour transposer certaines parties du règlement européen.
Pour les employeurs multinationales, ce changement annonce des décisions plus strictes et plus rapides sur les demandes d’asile fondées sur la nationalité, ainsi que des taux d’éloignement potentiellement plus élevés. Les entreprises qui détachent du personnel en Irlande depuis des pays susceptibles d’apparaître sur la liste doivent s’attendre à un contrôle renforcé des risques de dépassement de visa. Les équipes en charge de la mobilité pourraient envisager d’auditer leurs processus internes de conformité avant l’entrée en vigueur complète du Pacte en juin 2026.











