
Le port passager le plus fréquenté du Royaume-Uni a reporté à la dernière minute l’introduction du nouveau Système d’Entrée/Sortie (EES) de l’UE pour les automobilistes, après que la police française a demandé plus de temps pour finaliser les protocoles opérationnels. Selon ce système, tout voyageur non membre de l’UE — y compris les citoyens britanniques — doit être pris en photo et avoir ses empreintes digitales enregistrées lors de sa première traversée d’une frontière extérieure de l’espace Schengen.
Dover avait activé le système pour les autocars et les piétons le 12 octobre, mais prévoyait de l’étendre aux voitures le 1er novembre. Le 3 novembre, Doug Bannister, directeur général du port de Dover, a confirmé que les infrastructures côté britannique — notamment 100 bornes biométriques en libre-service — étaient prêtes, mais a précisé que le port « se conforme aux indications de nos homologues français concernant la date d’activation ».
Ce report offre un répit bienvenu aux compagnies de ferry et à Eurotunnel Le Shuttle, qui ont alerté sur le fait que l’enregistrement de quatre passagers dans une voiture familiale pourrait prendre six fois plus de temps qu’un contrôle de passeport actuel. En période de pointe estivale, le trafic peut atteindre 12 000 voitures par jour ; selon les modélisations du port, sans une mise en place progressive, le temps de traitement supplémentaire pourrait allonger les files d’attente aux heures de pointe sur l’A20 et les routes environnantes de plus de 10 heures.
Pour les entreprises, cette pause signifie que les voyageurs d’affaires peuvent encore utiliser Dover avec un minimum de perturbations durant le pic de trafic avant Noël. Néanmoins, les responsables de la mobilité sont invités à informer leur personnel que l’EES sera mis en place — possiblement dès janvier — et que l’enregistrement initial pourrait nécessiter que les passagers quittent brièvement leur véhicule pour utiliser les bornes côté français. Les entreprises transportant des marchandises sensibles au facteur temps réévaluent également leurs stratégies de diversification des itinéraires via des ports comme Hull, Portsmouth et Newhaven, en attendant des données fiables sur les flux.
À plus long terme, cet épisode souligne la complexité opérationnelle d’imposer un régime frontalier européen sur le sol britannique après le Brexit. Dover et Eurotunnel fonctionnent tous deux avec des contrôles juxtaposés, ce qui signifie que la police aux frontières française opère à l’intérieur des terminaux britanniques. Tant que la France n’autorise pas l’activation, le Royaume-Uni dispose d’une marge de manœuvre limitée pour fixer les échéances, même si les infrastructures britanniques sont prêtes. Le ministère de l’Intérieur assure poursuivre « une collaboration étroite avec les partenaires français » et prévoit que le système sera pleinement opérationnel pour tous les trafics avant la saison touristique européenne du printemps 2026.
Dover avait activé le système pour les autocars et les piétons le 12 octobre, mais prévoyait de l’étendre aux voitures le 1er novembre. Le 3 novembre, Doug Bannister, directeur général du port de Dover, a confirmé que les infrastructures côté britannique — notamment 100 bornes biométriques en libre-service — étaient prêtes, mais a précisé que le port « se conforme aux indications de nos homologues français concernant la date d’activation ».
Ce report offre un répit bienvenu aux compagnies de ferry et à Eurotunnel Le Shuttle, qui ont alerté sur le fait que l’enregistrement de quatre passagers dans une voiture familiale pourrait prendre six fois plus de temps qu’un contrôle de passeport actuel. En période de pointe estivale, le trafic peut atteindre 12 000 voitures par jour ; selon les modélisations du port, sans une mise en place progressive, le temps de traitement supplémentaire pourrait allonger les files d’attente aux heures de pointe sur l’A20 et les routes environnantes de plus de 10 heures.
Pour les entreprises, cette pause signifie que les voyageurs d’affaires peuvent encore utiliser Dover avec un minimum de perturbations durant le pic de trafic avant Noël. Néanmoins, les responsables de la mobilité sont invités à informer leur personnel que l’EES sera mis en place — possiblement dès janvier — et que l’enregistrement initial pourrait nécessiter que les passagers quittent brièvement leur véhicule pour utiliser les bornes côté français. Les entreprises transportant des marchandises sensibles au facteur temps réévaluent également leurs stratégies de diversification des itinéraires via des ports comme Hull, Portsmouth et Newhaven, en attendant des données fiables sur les flux.
À plus long terme, cet épisode souligne la complexité opérationnelle d’imposer un régime frontalier européen sur le sol britannique après le Brexit. Dover et Eurotunnel fonctionnent tous deux avec des contrôles juxtaposés, ce qui signifie que la police aux frontières française opère à l’intérieur des terminaux britanniques. Tant que la France n’autorise pas l’activation, le Royaume-Uni dispose d’une marge de manœuvre limitée pour fixer les échéances, même si les infrastructures britanniques sont prêtes. Le ministère de l’Intérieur assure poursuivre « une collaboration étroite avec les partenaires français » et prévoit que le système sera pleinement opérationnel pour tous les trafics avant la saison touristique européenne du printemps 2026.








