
Lors d’une conférence de presse le 3 novembre, María Farnés Martínez, procureure en chef des îles Canaries, a critiqué la nouvelle disposition de la loi sur les étrangers qui impose aux autorités un délai de seulement 15 jours pour déterminer si les migrants récemment arrivés sont mineurs. Cette mesure vise à accélérer le transfert des mineurs non accompagnés, en provenance des îles surpeuplées, vers des structures d’accueil sur le continent.
Martínez a souligné que les examens médicaux d’ossification, la vérification des documents et les entretiens avec les services sociaux prennent rarement moins de deux semaines, notamment à El Hierro, où les jeunes doivent être transportés en ferry jusqu’à Tenerife pour passer des radiographies. Elle a mis en garde contre ce calendrier précipité, qui risque de confondre adultes et mineurs, compromettant ainsi la protection des enfants et la sécurité juridique.
Ces déclarations interviennent alors que Madrid négocie le transfert d’environ 3 000 mineurs vers d’autres régions. Plusieurs communautés autonomes ont exprimé leurs inquiétudes quant à la fiabilité des évaluations d’âge, qui pourraient leur imposer des dossiers hors de leur compétence. Les ONG appellent également à prolonger le délai et à financer des unités médico-légales spécialisées sur les îles.
Pour les équipes de relocation d’entreprises opérant dans les pôles touristiques et éoliens des Canaries, cette controverse pourrait perturber les plans de recrutement. Les erreurs de classification entraînent souvent des injonctions judiciaires suspendant les vols, tandis que des grèves des travailleurs sociaux menacent à court terme. Les entreprises accueillant des expatriés dans l’archipel doivent donc rester vigilantes face aux possibles perturbations dans les aéroports et ports de ferry en cas de retard dans les transferts.
Martínez a souligné que les examens médicaux d’ossification, la vérification des documents et les entretiens avec les services sociaux prennent rarement moins de deux semaines, notamment à El Hierro, où les jeunes doivent être transportés en ferry jusqu’à Tenerife pour passer des radiographies. Elle a mis en garde contre ce calendrier précipité, qui risque de confondre adultes et mineurs, compromettant ainsi la protection des enfants et la sécurité juridique.
Ces déclarations interviennent alors que Madrid négocie le transfert d’environ 3 000 mineurs vers d’autres régions. Plusieurs communautés autonomes ont exprimé leurs inquiétudes quant à la fiabilité des évaluations d’âge, qui pourraient leur imposer des dossiers hors de leur compétence. Les ONG appellent également à prolonger le délai et à financer des unités médico-légales spécialisées sur les îles.
Pour les équipes de relocation d’entreprises opérant dans les pôles touristiques et éoliens des Canaries, cette controverse pourrait perturber les plans de recrutement. Les erreurs de classification entraînent souvent des injonctions judiciaires suspendant les vols, tandis que des grèves des travailleurs sociaux menacent à court terme. Les entreprises accueillant des expatriés dans l’archipel doivent donc rester vigilantes face aux possibles perturbations dans les aéroports et ports de ferry en cas de retard dans les transferts.








