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Nov 3, 2025

Lufthansa va reprendre ses vols entre Téhéran et Francfort alors que les compagnies européennes réinvestissent le marché iranien

Lufthansa va reprendre ses vols entre Téhéran et Francfort alors que les compagnies européennes réinvestissent le marché iranien
La société Imam Khomeini Airport City (IKAC) a annoncé le 3 novembre 2025 que les compagnies aériennes européennes reprennent progressivement leurs vols vers l’Iran, suite à l’accord-cadre nucléaire de juillet. Les vols directs Vienne–Téhéran ont repris le même jour, et Lufthansa prévoit de relancer la liaison Téhéran–Francfort dans les deux prochains mois, sous réserve des dernières autorisations réglementaires.

Cette reprise met fin à une interruption de près de deux ans, causée par des restrictions d’assurance et des tensions géopolitiques. Pour les exportateurs allemands dans les secteurs de l’ingénierie, de la chimie et des dispositifs médicaux — dont beaucoup maintenaient des bureaux de représentation à Téhéran —, la liaison directe réduira le temps de trajet de quatre heures et évitera les complications liées aux billets via Istanbul ou Doha.

Lufthansa va reprendre ses vols entre Téhéran et Francfort alors que les compagnies européennes réinvestissent le marché iranien


Les équipes de conformité doivent encore gérer les sanctions secondaires américaines ; Lufthansa a confirmé qu’elle exigera des expéditeurs des certificats d’utilisateur final pour les biens à double usage. Les conseillers en gestion des risques de voyage soulignent que les contrôles des changes et l’acceptation limitée des cartes bancaires persistent, rendant les protocoles de gestion de liquidités toujours indispensables.

Néanmoins, cette évolution marque une normalisation progressive des liaisons aériennes. En cas de succès, les analystes prévoient une fréquence quotidienne d’ici l’été 2026, ainsi que des accords de partage de codes avec Mahan Air dans le cadre d’un protocole d’entente sur l’aviation entre l’UE et l’Iran.
Lufthansa va reprendre ses vols entre Téhéran et Francfort alors que les compagnies européennes réinvestissent le marché iranien
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