
Les mouvements de conteneurs à Limassol — principal port commercial de Chypre — se sont arrêtés le 3 novembre après que des centaines de chauffeurs routiers ont cessé le travail à 6h00, accusant l’opérateur du terminal Eurogate d’ignorer des revendications de longue date. Le Syndicat panchypriote des transporteurs (POVEK) a déclaré que les discussions avec les ministères des Transports et du Travail « n’ont abouti à aucun progrès » sur quatre points clés : des frais de stockage excessifs, la facturation d’une journée complète pour le jour d’accostage du navire, des limites de hauteur des conteneurs obligeant à des rechargements coûteux, et des retards bureaucratiques dans l’enregistrement des remorques extensibles.
À midi, plus de 1 600 conteneurs d’importation et 900 unités d’exportation étaient bloqués dans le port, selon l’Autorité portuaire de Chypre. Les agents maritimes ont averti que les frais journaliers de surestarie et de détention pourraient augmenter de 150 à 220 € par conteneur si la grève dure une semaine, des coûts qui se répercuteront sur les détaillants avant le pic d’importations du Black Friday. La Chambre de commerce a appelé le gouvernement à déclencher une législation sur le « service minimum », tandis que les importateurs pharmaceutiques ont demandé des couloirs prioritaires pour les cargaisons sous température contrôlée.
Le PDG d’Eurogate, Alexandros Dimitriades, a envoyé une lettre de compromis en neuf points, proposant de revoir la règle controversée du « jour du navire » et d’installer des voies supplémentaires pour les ponts bascules dans les 60 jours, mais les chauffeurs ont jugé ces propositions « trop peu, trop tard ». Cette grève met en lumière la fragilité de la chaîne d’approvisionnement chypriote ; Limassol gère 95 % du trafic de conteneurs de l’île et constitue la voie de transbordement essentielle pour les forces de maintien de la paix de l’ONU au Liban et en Syrie.
Les entreprises ayant des marchandises urgentes sont invitées à détourner leurs cargaisons via Le Pirée ou Port-Saïd, à privilégier l’aéroport de Larnaca lorsque c’est possible, et à invoquer des clauses de force majeure dans leurs contrats de vente. Les courtiers en douane rappellent que le dédouanement express des fournitures humanitaires et médicales peut toujours être demandé en remplissant en ligne le formulaire C171.
Le ministre du Travail, Yiannis Panayiotou, a convoqué une réunion tripartite d’urgence pour le 4 novembre. En l’absence d’accord, les affréteurs pourraient faire face à des pénuries de créneaux, les opérateurs de feeders MSC et Arkas envisageant de suspendre leurs escales à Limassol. Les observateurs craignent également un impact négatif sur la réputation de Chypre, qui ambitionne de devenir un hub logistique régional pour la reconstruction post-conflit de Gaza.
À midi, plus de 1 600 conteneurs d’importation et 900 unités d’exportation étaient bloqués dans le port, selon l’Autorité portuaire de Chypre. Les agents maritimes ont averti que les frais journaliers de surestarie et de détention pourraient augmenter de 150 à 220 € par conteneur si la grève dure une semaine, des coûts qui se répercuteront sur les détaillants avant le pic d’importations du Black Friday. La Chambre de commerce a appelé le gouvernement à déclencher une législation sur le « service minimum », tandis que les importateurs pharmaceutiques ont demandé des couloirs prioritaires pour les cargaisons sous température contrôlée.
Le PDG d’Eurogate, Alexandros Dimitriades, a envoyé une lettre de compromis en neuf points, proposant de revoir la règle controversée du « jour du navire » et d’installer des voies supplémentaires pour les ponts bascules dans les 60 jours, mais les chauffeurs ont jugé ces propositions « trop peu, trop tard ». Cette grève met en lumière la fragilité de la chaîne d’approvisionnement chypriote ; Limassol gère 95 % du trafic de conteneurs de l’île et constitue la voie de transbordement essentielle pour les forces de maintien de la paix de l’ONU au Liban et en Syrie.
Les entreprises ayant des marchandises urgentes sont invitées à détourner leurs cargaisons via Le Pirée ou Port-Saïd, à privilégier l’aéroport de Larnaca lorsque c’est possible, et à invoquer des clauses de force majeure dans leurs contrats de vente. Les courtiers en douane rappellent que le dédouanement express des fournitures humanitaires et médicales peut toujours être demandé en remplissant en ligne le formulaire C171.
Le ministre du Travail, Yiannis Panayiotou, a convoqué une réunion tripartite d’urgence pour le 4 novembre. En l’absence d’accord, les affréteurs pourraient faire face à des pénuries de créneaux, les opérateurs de feeders MSC et Arkas envisageant de suspendre leurs escales à Limassol. Les observateurs craignent également un impact négatif sur la réputation de Chypre, qui ambitionne de devenir un hub logistique régional pour la reconstruction post-conflit de Gaza.











