
Le territoire mohawk transfrontalier d’Akwesasne s’est retrouvé au cœur d’une nouvelle enquête sur le trafic d’êtres humains le 3 novembre, alors que les procureurs américains ont annoncé des accusations contre cinq personnes soupçonnées d’avoir fait passer des migrants entre l’Ontario/Québec et le nord de l’État de New York. Cette inculpation fait suite à la noyade en mars 2025 d’une famille roumaine dans le fleuve Saint-Laurent, une tragédie qui a conduit à la création d’une force opérationnelle bilatérale sur les routes de contrebande en territoire autochtone.
Selon le ministère américain de la Justice, la présumée chef de réseau, Stephanie Square, résidente d’Akwesasne, a été extradée à Plattsburgh, NY, tandis que son complice Timothy Oakes reste en détention. Trois autres personnes ont déjà plaidé coupable. Les documents judiciaires décrivent un réseau sophistiqué utilisant des traversées nocturnes en bateau et des planques des deux côtés de la frontière, facturant jusqu’à 6 000 dollars américains par migrant.
Pour les responsables de la sécurité d’entreprise et de la gestion des risques liés aux déplacements, cette affaire met en lumière les vulnérabilités persistantes le long du segment frontalier de 160 kilomètres, où les complexités juridictionnelles entravent les opérations de contrôle. L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a renforcé les points de contrôle à l’intérieur des terres et teste des bornes biométriques mobiles pour vérifier l’identité des personnes circulant dans ce corridor.
Les employeurs disposant d’installations à Cornwall, en Ontario, et à Massena, NY, doivent s’attendre à des ralentissements occasionnels du trafic et à des contrôles d’identité renforcés, alors que les patrouilles conjointes s’intensifient. Les entreprises qui parrainent des travailleurs étrangers temporaires originaires d’Europe de l’Est pourraient faire l’objet d’un examen plus approfondi des antécédents de voyage incluant un passage par l’État de New York.
Les analystes politiques suggèrent qu’Ottawa pourrait accélérer le financement du Programme de sécurité frontalière autochtone annoncé dans le budget 2025, qui prévoit la fourniture d’équipements et de formations aux agents de paix communautaires afin de dissuader la contrebande sans compromettre les droits de mobilité garantis par les traités.
Selon le ministère américain de la Justice, la présumée chef de réseau, Stephanie Square, résidente d’Akwesasne, a été extradée à Plattsburgh, NY, tandis que son complice Timothy Oakes reste en détention. Trois autres personnes ont déjà plaidé coupable. Les documents judiciaires décrivent un réseau sophistiqué utilisant des traversées nocturnes en bateau et des planques des deux côtés de la frontière, facturant jusqu’à 6 000 dollars américains par migrant.
Pour les responsables de la sécurité d’entreprise et de la gestion des risques liés aux déplacements, cette affaire met en lumière les vulnérabilités persistantes le long du segment frontalier de 160 kilomètres, où les complexités juridictionnelles entravent les opérations de contrôle. L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a renforcé les points de contrôle à l’intérieur des terres et teste des bornes biométriques mobiles pour vérifier l’identité des personnes circulant dans ce corridor.
Les employeurs disposant d’installations à Cornwall, en Ontario, et à Massena, NY, doivent s’attendre à des ralentissements occasionnels du trafic et à des contrôles d’identité renforcés, alors que les patrouilles conjointes s’intensifient. Les entreprises qui parrainent des travailleurs étrangers temporaires originaires d’Europe de l’Est pourraient faire l’objet d’un examen plus approfondi des antécédents de voyage incluant un passage par l’État de New York.
Les analystes politiques suggèrent qu’Ottawa pourrait accélérer le financement du Programme de sécurité frontalière autochtone annoncé dans le budget 2025, qui prévoit la fourniture d’équipements et de formations aux agents de paix communautaires afin de dissuader la contrebande sans compromettre les droits de mobilité garantis par les traités.











