
Le 3 novembre, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a publié une liste révisée des pays dont les ressortissants doivent passer un examen médical d’immigration (EMI) lors d’une demande de résidence temporaire. Dès à présent, les demandeurs ayant résidé six mois consécutifs en Argentine, en Colombie, en Uruguay ou au Venezuela au cours de l’année précédant leur arrivée au Canada doivent obligatoirement passer cet examen. En revanche, les ressortissants d’Arménie, de Bosnie-Herzégovine, d’Irak, de Lettonie, de Lituanie et de Taïwan en sont désormais exemptés.
L’IRCC révise annuellement cette liste en s’appuyant sur les données de l’Organisation mondiale de la santé concernant l’incidence de la tuberculose et d’autres risques sanitaires. L’ajout de ces quatre pays sud-américains traduit une hausse du taux de tuberculose au-delà du seuil de tolérance canadien fixé à 40 cas pour 100 000 habitants. Pour les employeurs, cela signifie que les candidats à un permis de travail originaires de ces pays doivent prévoir un délai supplémentaire de deux à quatre semaines pour obtenir un rendez-vous chez un médecin agréé et recevoir l’autorisation eMedical.
La suppression de six pays — trois en Europe de l’Est, un au Moyen-Orient et une économie dynamique d’Asie de l’Est — témoigne d’une amélioration durable de leurs indicateurs de santé publique et permettra à de nombreux voyageurs d’économiser environ 230 dollars canadiens sur les frais de dossier. Par exemple, les exportateurs taïwanais envoyant des techniciens pour installer du matériel au Canada pourront désormais mobiliser leur personnel rapidement, sans être freinés par l’examen médical.
Les demandeurs ayant soumis un dossier complet avant le 3 novembre restent soumis aux anciennes règles, mais les avocats en immigration recommandent d’ajouter une lettre explicative pour éviter tout retard de traitement si l’historique de voyage inclut les pays nouvellement ajoutés. Les responsables de la mobilité internationale sont invités à mettre à jour leurs listes de contrôle, à informer leurs prestataires de relocalisation et à ajuster les calendriers de mobilité pour les missions d’Amérique latine vers le Canada lancées après cette date.
Sur le plan politique, cette révision illustre la volonté d’Ottawa d’adopter un contrôle migratoire basé sur une évaluation des risques par région, plutôt que des exigences uniformes. Les acteurs du secteur s’attendent à ce que l’IRCC lance en 2026 un projet pilote d’exemption d’examen médical, fondé sur des données et ciblé sur les candidats à faible risque, en fonction des résultats du cycle d’évaluation en cours.
L’IRCC révise annuellement cette liste en s’appuyant sur les données de l’Organisation mondiale de la santé concernant l’incidence de la tuberculose et d’autres risques sanitaires. L’ajout de ces quatre pays sud-américains traduit une hausse du taux de tuberculose au-delà du seuil de tolérance canadien fixé à 40 cas pour 100 000 habitants. Pour les employeurs, cela signifie que les candidats à un permis de travail originaires de ces pays doivent prévoir un délai supplémentaire de deux à quatre semaines pour obtenir un rendez-vous chez un médecin agréé et recevoir l’autorisation eMedical.
La suppression de six pays — trois en Europe de l’Est, un au Moyen-Orient et une économie dynamique d’Asie de l’Est — témoigne d’une amélioration durable de leurs indicateurs de santé publique et permettra à de nombreux voyageurs d’économiser environ 230 dollars canadiens sur les frais de dossier. Par exemple, les exportateurs taïwanais envoyant des techniciens pour installer du matériel au Canada pourront désormais mobiliser leur personnel rapidement, sans être freinés par l’examen médical.
Les demandeurs ayant soumis un dossier complet avant le 3 novembre restent soumis aux anciennes règles, mais les avocats en immigration recommandent d’ajouter une lettre explicative pour éviter tout retard de traitement si l’historique de voyage inclut les pays nouvellement ajoutés. Les responsables de la mobilité internationale sont invités à mettre à jour leurs listes de contrôle, à informer leurs prestataires de relocalisation et à ajuster les calendriers de mobilité pour les missions d’Amérique latine vers le Canada lancées après cette date.
Sur le plan politique, cette révision illustre la volonté d’Ottawa d’adopter un contrôle migratoire basé sur une évaluation des risques par région, plutôt que des exigences uniformes. Les acteurs du secteur s’attendent à ce que l’IRCC lance en 2026 un projet pilote d’exemption d’examen médical, fondé sur des données et ciblé sur les candidats à faible risque, en fonction des résultats du cycle d’évaluation en cours.











