
Dans une tribune publiée le 2 novembre dans El País, le journaliste chevronné Francesc Valls a révélé des propositions internes circulant au sein de Junts per Catalunya visant à durcir les règles d’inscription municipale (« empadronamiento ») pour les ressortissants hors UE et à limiter leur accès au logement social subventionné. Cette fuite intervient alors que le parti pro-indépendance se repositionne en vue des élections catalanes de 2026 et concurrence l’extrême droite de l’Aliança Catalana auprès des électeurs hostiles à l’immigration.
Selon la législation espagnole, l’inscription municipale est la clé d’accès à de nombreux droits — soins de santé primaires, places scolaires et, surtout, la possibilité de prouver un « arraigo » (ancrage social) lors des demandes de régularisation de séjour. Restreindre l’accès au padrón constituerait donc un obstacle majeur pour les migrants récents et les étudiants internationaux.
Le logement est tout aussi sensible : Barcelone et sa périphérie connaissent la plus forte inflation des loyers de l’UE, tandis que les prestataires de logements pour voyageurs d’affaires signalent une pénurie chronique d’appartements d’entreprise. Les experts alertent que l’exclusion des étrangers du logement protégé pourrait pousser davantage de travailleurs vers le marché informel, faire grimper les coûts des hébergements temporaires pour les salariés en mobilité et entrer en conflit avec les principes européens de non-discrimination.
Bien que Junts n’ait pas encore présenté de projet de loi formel, la rhétorique annonce une ligne plus dure qui pourrait influencer les règlements municipaux à travers la Catalogne — notamment dans les communes où Junts et les petits partis nationalistes sont dominants. Les équipes en charge de la mobilité des talents vers la région devront suivre de près les ordres du jour des conseils municipaux, vérifier les conditions d’inscription bien en amont et prévoir des budgets plus élevés pour les aides au logement si l’accès au VPO (vivienda de protección oficial) se restreint.
Les employeurs pourraient également devoir accompagner les familles concernées en prenant en charge des assurances santé privées et les frais d’inscription scolaire, habituellement exonérés pour les inscrits au padrón.
Selon la législation espagnole, l’inscription municipale est la clé d’accès à de nombreux droits — soins de santé primaires, places scolaires et, surtout, la possibilité de prouver un « arraigo » (ancrage social) lors des demandes de régularisation de séjour. Restreindre l’accès au padrón constituerait donc un obstacle majeur pour les migrants récents et les étudiants internationaux.
Le logement est tout aussi sensible : Barcelone et sa périphérie connaissent la plus forte inflation des loyers de l’UE, tandis que les prestataires de logements pour voyageurs d’affaires signalent une pénurie chronique d’appartements d’entreprise. Les experts alertent que l’exclusion des étrangers du logement protégé pourrait pousser davantage de travailleurs vers le marché informel, faire grimper les coûts des hébergements temporaires pour les salariés en mobilité et entrer en conflit avec les principes européens de non-discrimination.
Bien que Junts n’ait pas encore présenté de projet de loi formel, la rhétorique annonce une ligne plus dure qui pourrait influencer les règlements municipaux à travers la Catalogne — notamment dans les communes où Junts et les petits partis nationalistes sont dominants. Les équipes en charge de la mobilité des talents vers la région devront suivre de près les ordres du jour des conseils municipaux, vérifier les conditions d’inscription bien en amont et prévoir des budgets plus élevés pour les aides au logement si l’accès au VPO (vivienda de protección oficial) se restreint.
Les employeurs pourraient également devoir accompagner les familles concernées en prenant en charge des assurances santé privées et les frais d’inscription scolaire, habituellement exonérés pour les inscrits au padrón.










