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Nov 2, 2025

Le Rapencross de Lokeren attire les passionnés mondiaux de cyclo-cross et encombre les routes régionales

Le Rapencross de Lokeren attire les passionnés mondiaux de cyclo-cross et encombre les routes régionales
Le cirque itinérant du cyclo-cross a posé ses valises à Lokeren le 2 novembre 2025 pour le Rapencross, deuxième manche du Trophée X²O Badkamers. Le Néerlandais Joris Nieuwenhuis s’est imposé en solitaire devant le Belge Michael Vanthourenhout, tandis que Lucinda Brand a complété le triomphe néerlandais chez les femmes. Derrière les exploits sportifs, l’afflux de supporters – venus notamment des Pays-Bas, de France et du Royaume-Uni – a créé une véritable tempête pour les responsables locaux de la mobilité.

Le parc ter Beuken, cadre verdoyant au bord de la rivière Durme, dispose de places de stationnement limitées. La ville a donc incité les visiteurs à privilégier le train via la gare de Lokeren ou les parkings relais le long de l’E17. Pourtant, dès la fin de matinée, la Groendreef et la rocade N70 étaient complètement embouteillées, la police signalant des retards culminant à 25 minutes. De Lijn a renforcé son service de navettes, mais a peiné à maintenir la fréquence après la course, à partir de 17h.

Le Rapencross de Lokeren attire les passionnés mondiaux de cyclo-cross et encombre les routes régionales


Les hôtels de Gand et Sint-Niklaas, à proximité, affichaient un taux d’occupation de 92 % pour le week-end, dopé par la présence des équipes étrangères accompagnées de mécaniciens et de staff. Les restaurateurs locaux ont profité de cette manne, estimée à 1,1 million d’euros de dépenses supplémentaires, même si les riverains ont exprimé sur les réseaux sociaux leur mécontentement face aux « foules en folie » et au bruit jusque tard dans la soirée.

La province de Flandre-Orientale considère cet événement comme une répétition générale en vue des Championnats du monde UCI de cyclo-cross 2027, que la Belgique accueillera. Katrien De Bruyn, conseillère provinciale à la mobilité, a déclaré aux journalistes que les enseignements tirés du Rapencross – notamment sur la capacité ferroviaire et la signalisation du dernier kilomètre – serviront à élaborer un nouveau « Protocole Mobilité Cyclo-cross » attendu pour le printemps prochain.

Pour les responsables RH et les conseillers en mobilité, la leçon principale est pragmatique : prévenir les collaborateurs installés entre Anvers et Gand que les week-ends d’automne dédiés au cyclo-cross peuvent transformer les banlieues paisibles en goulets d’étranglement, et leur recommander de vérifier les horaires de train ou d’adapter leurs courses en conséquence.
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