
À partir d’aujourd’hui, 1er novembre 2025, le chapiteau est soumis aux mêmes règles de permis de travail que les salles de réunion. Toute personne engagée comme artiste de cirque en République d’Irlande, qui n’est pas ressortissante irlandaise, britannique, de l’UE/EEE ou suisse, doit désormais détenir un permis de travail irlandais valide avant de pouvoir monter sur le ring. Ce changement, annoncé dès l’été dernier par le ministère de la Justice et le Service de l’Immigration (ISD), aligne la tradition circassienne centenaire du pays sur la politique générale de migration professionnelle et comble une lacune réglementaire de longue date.
Dans ce nouveau cadre, les artistes doivent obtenir un permis de travail auprès du ministère de l’Entreprise, du Commerce et de l’Emploi (DETE) au moins 12 semaines avant le début de leur contrat. Une fois le permis délivré, les ressortissants nécessitant un visa doivent encore obtenir une autorisation d’entrée, et tous les titulaires de permis doivent enregistrer leur droit de séjour auprès de l’ISD à leur arrivée. Fait crucial, les employeurs doivent respecter la règle des 50 : 50 – au moins la moitié des effectifs du cirque doit provenir du groupe CTA/UE/EEE/CH/RU – pour qu’un permis soit accordé. Les salaires doivent également respecter les minima sectoriels, et des frais d’enregistrement standards de 300 € s’appliquent. Le non-respect de ces règles peut entraîner de lourdes amendes et une interdiction de recrutement futur.
Ce changement de politique fait suite à une consultation avec les acteurs du secteur, les syndicats et les autorités locales, après que les responsables ont soulevé des inquiétudes concernant l’exploitation des travailleurs et l’absence de statut d’immigration clair pour les artistes en tournée. Jusqu’à hier, les artistes hors EEE pouvaient obtenir une autorisation de séjour de courte durée à la frontière, les exemptant du processus normal de permis ; ces autorisations expirent au plus tard le 31 octobre 2025. Le DETE a commencé à accepter les demandes de permis en juillet et constate une forte demande, notamment de la part de spectacles d’hiver qui dépendent d’acrobates spécialisés et de troupes de cascades sans animaux venues d’Amérique latine et d’Europe de l’Est.
Pour les responsables de la mobilité internationale, le message principal est que les engagements dans le cirque et autres spectacles vivants nécessitent désormais le même délai de préparation et la même rigueur RH que toute autre mission en Irlande. Les compagnies de production doivent prévoir au moins trois mois dans leurs cycles de planification pour tenir compte du traitement par le DETE et des éventuels rendez-vous pour visa. Elles doivent aussi surveiller attentivement les ratios d’effectifs ; engager une seule star étrangère sans équilibrer les effectifs avec des ressortissants de l’UE/Irlande dans la troupe peut compromettre toute une tournée. Par ailleurs, les artistes déjà en Irlande avec l’ancien tampon doivent soit quitter le pays à la fin de leur contrat, soit convertir leur statut en un permis valide pour rester. L’ISD a averti que les dépassements de séjour feront l’objet de mesures d’application normales.
Plus largement, ce changement illustre la convergence progressive de l’Irlande vers un système unique et réglementé de migration professionnelle couvrant tous les secteurs. Après l’extension des quotas pour les aides à domicile et l’ajout des urbanistes à la liste des compétences critiques plus tôt cette année, les décideurs ont désormais l’industrie des événements en direct dans leur ligne de mire. Les observateurs s’attendent à ce que d’autres secteurs culturels – notamment les compagnies de théâtre en tournée et les équipes de tournage étrangères – soient soumis à des exigences similaires lors de la révision de leurs exemptions en 2026. Les employeurs sont invités à auditer les effectifs encore sous régimes spéciaux et à se préparer à une harmonisation accrue. Pour reprendre les mots d’un responsable du DETE : « L’ère des autorisations ad hoc touche à sa fin – désormais, tout le monde doit marcher sur le même fil. »
Dans ce nouveau cadre, les artistes doivent obtenir un permis de travail auprès du ministère de l’Entreprise, du Commerce et de l’Emploi (DETE) au moins 12 semaines avant le début de leur contrat. Une fois le permis délivré, les ressortissants nécessitant un visa doivent encore obtenir une autorisation d’entrée, et tous les titulaires de permis doivent enregistrer leur droit de séjour auprès de l’ISD à leur arrivée. Fait crucial, les employeurs doivent respecter la règle des 50 : 50 – au moins la moitié des effectifs du cirque doit provenir du groupe CTA/UE/EEE/CH/RU – pour qu’un permis soit accordé. Les salaires doivent également respecter les minima sectoriels, et des frais d’enregistrement standards de 300 € s’appliquent. Le non-respect de ces règles peut entraîner de lourdes amendes et une interdiction de recrutement futur.
Ce changement de politique fait suite à une consultation avec les acteurs du secteur, les syndicats et les autorités locales, après que les responsables ont soulevé des inquiétudes concernant l’exploitation des travailleurs et l’absence de statut d’immigration clair pour les artistes en tournée. Jusqu’à hier, les artistes hors EEE pouvaient obtenir une autorisation de séjour de courte durée à la frontière, les exemptant du processus normal de permis ; ces autorisations expirent au plus tard le 31 octobre 2025. Le DETE a commencé à accepter les demandes de permis en juillet et constate une forte demande, notamment de la part de spectacles d’hiver qui dépendent d’acrobates spécialisés et de troupes de cascades sans animaux venues d’Amérique latine et d’Europe de l’Est.
Pour les responsables de la mobilité internationale, le message principal est que les engagements dans le cirque et autres spectacles vivants nécessitent désormais le même délai de préparation et la même rigueur RH que toute autre mission en Irlande. Les compagnies de production doivent prévoir au moins trois mois dans leurs cycles de planification pour tenir compte du traitement par le DETE et des éventuels rendez-vous pour visa. Elles doivent aussi surveiller attentivement les ratios d’effectifs ; engager une seule star étrangère sans équilibrer les effectifs avec des ressortissants de l’UE/Irlande dans la troupe peut compromettre toute une tournée. Par ailleurs, les artistes déjà en Irlande avec l’ancien tampon doivent soit quitter le pays à la fin de leur contrat, soit convertir leur statut en un permis valide pour rester. L’ISD a averti que les dépassements de séjour feront l’objet de mesures d’application normales.
Plus largement, ce changement illustre la convergence progressive de l’Irlande vers un système unique et réglementé de migration professionnelle couvrant tous les secteurs. Après l’extension des quotas pour les aides à domicile et l’ajout des urbanistes à la liste des compétences critiques plus tôt cette année, les décideurs ont désormais l’industrie des événements en direct dans leur ligne de mire. Les observateurs s’attendent à ce que d’autres secteurs culturels – notamment les compagnies de théâtre en tournée et les équipes de tournage étrangères – soient soumis à des exigences similaires lors de la révision de leurs exemptions en 2026. Les employeurs sont invités à auditer les effectifs encore sous régimes spéciaux et à se préparer à une harmonisation accrue. Pour reprendre les mots d’un responsable du DETE : « L’ère des autorisations ad hoc touche à sa fin – désormais, tout le monde doit marcher sur le même fil. »









