
De fortes pluies le 29 octobre ont emporté les remblais au sud de Séville, coupant l’axe ferroviaire principal nord-sud de la région à Lebrija et contraignant Renfe à transporter des milliers de passagers en bus pendant la période des fêtes. Dès le matin du 1er novembre, l’opérateur avait rétabli l’alimentation électrique et rouvert la double voie, permettant la reprise des services Media Distancia entre Cadix et Séville ainsi que de la ligne de banlieue C-1.
Les ingénieurs ont imposé des restrictions temporaires de vitesse entre 60 et 80 km/h sur plusieurs kilomètres de voie, le temps de stabiliser le ballast, ce qui signifie que les voyageurs doivent encore s’attendre à des retards ponctuels. Les trains longue distance Alvia, circulant de la Costa de la Luz à Madrid, ont retrouvé leurs itinéraires ferroviaires habituels après deux jours de substitutions combinant rail et route.
Pour les gestionnaires de mobilité, cette réouverture rapide est cruciale : la province de Cadix abrite d’importants pôles industriels dans la construction navale, l’aéronautique et les énergies renouvelables, qui dépendent d’un accès ferroviaire le jour même à Séville-Santa Justa et au réseau AVE. Si la coupure avait perduré en semaine, les entreprises auraient dû réorienter leurs trajets via l’aéroport de Jerez ou affronter des déplacements routiers de six heures.
Cet incident constitue également un premier test du nouveau protocole de résilience climatique d’Adif, lancé en juillet, qui privilégie le déploiement rapide de géoradars et de systèmes de drainage préfabriqués pour rouvrir les corridors stratégiques en moins de 72 heures. Les associations de voyageurs d’affaires ont salué cette réactivité, tout en appelant Renfe à intégrer des flux d’informations en temps réel sur les perturbations dans les outils de réservation d’entreprise, ce que l’opérateur prévoit de mettre en place avec le lancement de sa plateforme New Distribution Capability (NDC) au premier trimestre 2026.
Les ingénieurs ont imposé des restrictions temporaires de vitesse entre 60 et 80 km/h sur plusieurs kilomètres de voie, le temps de stabiliser le ballast, ce qui signifie que les voyageurs doivent encore s’attendre à des retards ponctuels. Les trains longue distance Alvia, circulant de la Costa de la Luz à Madrid, ont retrouvé leurs itinéraires ferroviaires habituels après deux jours de substitutions combinant rail et route.
Pour les gestionnaires de mobilité, cette réouverture rapide est cruciale : la province de Cadix abrite d’importants pôles industriels dans la construction navale, l’aéronautique et les énergies renouvelables, qui dépendent d’un accès ferroviaire le jour même à Séville-Santa Justa et au réseau AVE. Si la coupure avait perduré en semaine, les entreprises auraient dû réorienter leurs trajets via l’aéroport de Jerez ou affronter des déplacements routiers de six heures.
Cet incident constitue également un premier test du nouveau protocole de résilience climatique d’Adif, lancé en juillet, qui privilégie le déploiement rapide de géoradars et de systèmes de drainage préfabriqués pour rouvrir les corridors stratégiques en moins de 72 heures. Les associations de voyageurs d’affaires ont salué cette réactivité, tout en appelant Renfe à intégrer des flux d’informations en temps réel sur les perturbations dans les outils de réservation d’entreprise, ce que l’opérateur prévoit de mettre en place avec le lancement de sa plateforme New Distribution Capability (NDC) au premier trimestre 2026.






