
La petite commune agricole de Torre del Burgo (environ 493 habitants) a fait les gros titres le 1er novembre, après que des données officielles ont révélé que neuf habitants sur dix sont nés à l’étranger — un taux record en Espagne. Si le maire estime que la part des résidents permanents tourne plutôt autour de 50 %, les travailleurs saisonniers venus de Bulgarie, de Roumanie et d’Afrique du Nord ont indéniablement redynamisé la filière locale des asperges et permis de maintenir ouverte l’école du village.
Cette situation illustre comment les flux migratoires de main-d’œuvre transforment l’intérieur « dépeuplé » de l’Espagne. Confrontées au vieillissement démographique et à la pénurie de main-d’œuvre agricole, de nombreuses communes castillanes attirent activement les saisonniers en proposant des locations à bas coût et une inscription simplifiée au padrón. L’expérience de Torre del Burgo rappelle celle de la ceinture fruitière de Lleida ou du secteur des baies à Huelva, mais la proportion exceptionnelle d’étrangers lui a valu le surnom de « Torre del Búlgaro ».
Pour les responsables du recrutement, ce cas illustre la dépendance croissante de l’Espagne aux dispositifs de migration circulaire. Les entreprises rurales de transformation alimentaire combinent de plus en plus cours de langue, couverture médicale et visas familiaux pour encourager l’installation durable, un modèle que Madrid espère généraliser avec son Règlement sur l’immigration 2025.
Cependant, l’article met aussi en garde contre les chiffres trompeurs : jusqu’à 40 % des travailleurs repartent après la récolte, ce qui complique les efforts d’intégration locale. Les décideurs doivent donc trouver un équilibre délicat entre des permis saisonniers flexibles et des incitations à la résidence permanente, afin de stabiliser les services sociaux.
Cette situation illustre comment les flux migratoires de main-d’œuvre transforment l’intérieur « dépeuplé » de l’Espagne. Confrontées au vieillissement démographique et à la pénurie de main-d’œuvre agricole, de nombreuses communes castillanes attirent activement les saisonniers en proposant des locations à bas coût et une inscription simplifiée au padrón. L’expérience de Torre del Burgo rappelle celle de la ceinture fruitière de Lleida ou du secteur des baies à Huelva, mais la proportion exceptionnelle d’étrangers lui a valu le surnom de « Torre del Búlgaro ».
Pour les responsables du recrutement, ce cas illustre la dépendance croissante de l’Espagne aux dispositifs de migration circulaire. Les entreprises rurales de transformation alimentaire combinent de plus en plus cours de langue, couverture médicale et visas familiaux pour encourager l’installation durable, un modèle que Madrid espère généraliser avec son Règlement sur l’immigration 2025.
Cependant, l’article met aussi en garde contre les chiffres trompeurs : jusqu’à 40 % des travailleurs repartent après la récolte, ce qui complique les efforts d’intégration locale. Les décideurs doivent donc trouver un équilibre délicat entre des permis saisonniers flexibles et des incitations à la résidence permanente, afin de stabiliser les services sociaux.










