
À partir du samedi 1er novembre 2025, les aéroports de La Palma (SPC) et Fuerteventura (FUE) resteront ouverts beaucoup plus longtemps : de 7h00 à 23h00, heure locale, avec la possibilité de prolonger jusqu’à minuit sur demande. Cette mesure, entrée en vigueur au tout début du long week-end de la Toussaint en Espagne, augmente la capacité théorique quotidienne de chaque aéroport d’environ 20 %, offrant ainsi aux compagnies aériennes la marge opérationnelle qu’elles réclamaient depuis la reprise post-pandémie du trafic loisirs et visites familiales vers l’archipel.
Cette décision fait suite à plusieurs mois de lobbying de la part de Binter, Iberia Express et plusieurs compagnies low-cost européennes, qui dénonçaient des couvre-feux trop stricts, contraignant les vols retardés à des détournements coûteux ou des retards d’une nuit. L’étude technique d’Aena a conclu qu’ajouter 1h30 en soirée à La Palma et 30 minutes à Fuerteventura pouvait être géré avec le personnel actuel, une fois les nouvelles bornes biométriques de contrôle aux frontières (installées pour le Système Entrée/Sortie) mises en service plus tard ce mois-ci.
Pour les voyageurs d’affaires, cette plage horaire supplémentaire rend à nouveau possibles les retours dans la journée entre les Canaries et les hubs continentaux pour les itinéraires hivernaux ; les transporteurs bénéficient aussi de départs plus tardifs pour les produits périssables de grande valeur comme les fleurs et le poisson frais. Les offices de tourisme anticipent également une hausse des séjours courts le week-end, notamment en provenance d’Allemagne et du Royaume-Uni, car les avions peuvent désormais se repositionner après 22h00 sans risquer d’amendes.
Les compagnies ont réagi rapidement. Binter a ajouté deux rotations tardives supplémentaires vers Tenerife Nord et Gran Canaria, tandis que Ryanair a annoncé un nouveau vol bihebdomadaire Birmingham-Fuerteventura, atterrissant à 22h20 les samedis. Aena estime que cette évolution générera jusqu’à 12 millions d’euros par an de recettes aéroportuaires et commerciales, somme qui sera réinvestie dans la numérisation des flux passagers en vue du basculement européen vers le système EES/ETIAS en 2026.
Cette décision fait suite à plusieurs mois de lobbying de la part de Binter, Iberia Express et plusieurs compagnies low-cost européennes, qui dénonçaient des couvre-feux trop stricts, contraignant les vols retardés à des détournements coûteux ou des retards d’une nuit. L’étude technique d’Aena a conclu qu’ajouter 1h30 en soirée à La Palma et 30 minutes à Fuerteventura pouvait être géré avec le personnel actuel, une fois les nouvelles bornes biométriques de contrôle aux frontières (installées pour le Système Entrée/Sortie) mises en service plus tard ce mois-ci.
Pour les voyageurs d’affaires, cette plage horaire supplémentaire rend à nouveau possibles les retours dans la journée entre les Canaries et les hubs continentaux pour les itinéraires hivernaux ; les transporteurs bénéficient aussi de départs plus tardifs pour les produits périssables de grande valeur comme les fleurs et le poisson frais. Les offices de tourisme anticipent également une hausse des séjours courts le week-end, notamment en provenance d’Allemagne et du Royaume-Uni, car les avions peuvent désormais se repositionner après 22h00 sans risquer d’amendes.
Les compagnies ont réagi rapidement. Binter a ajouté deux rotations tardives supplémentaires vers Tenerife Nord et Gran Canaria, tandis que Ryanair a annoncé un nouveau vol bihebdomadaire Birmingham-Fuerteventura, atterrissant à 22h20 les samedis. Aena estime que cette évolution générera jusqu’à 12 millions d’euros par an de recettes aéroportuaires et commerciales, somme qui sera réinvestie dans la numérisation des flux passagers en vue du basculement européen vers le système EES/ETIAS en 2026.












