
Les entreprises suisses peuvent désormais bénéficier d’une indemnisation pour le chômage partiel (Kurzarbeit) jusqu’à 24 mois au lieu de 18, suite à une modification de l’Ordonnance sur l’assurance-chômage entrée en vigueur le 1er novembre 2025. Le Conseil fédéral a approuvé cette extension le 8 octobre, en réponse à un mandat parlementaire visant à soutenir les secteurs exportateurs encore fragilisés par une demande mondiale faible et des perturbations des chaînes d’approvisionnement.
Les subventions pour le chômage partiel couvrent 80 % des salaires perdus lorsque les employeurs réduisent temporairement les heures de travail. Pendant la pandémie, ce dispositif a été un véritable bouclier pour les industries manufacturières, horlogères et hôtelières basées en Suisse, nombreuses à dépendre de collaborateurs détachés. En portant la durée maximale à deux ans (jusqu’au 31 juillet 2026), Berne offre aux équipes RH une marge de manœuvre supplémentaire pour surmonter les ralentissements cycliques sans recourir à des licenciements ou à des rapatriements coûteux. Cette mesure s’applique rétroactivement aux dispositifs en cours, permettant aux employeurs déjà au 18e mois de prolonger immédiatement leurs demandes.
Les responsables de la mobilité internationale doivent revoir les budgets d’affectation : les salaires versés dans le cadre du Kurzarbeit continuent d’être considérés comme des revenus de source suisse, ce qui maintient les obligations fiscales et sociales inchangées. En revanche, les frontaliers venant de France, d’Allemagne ou d’Italie pourraient devoir fournir des certificats A1 révisés si leur temps de travail dans leur pays d’origine descend en dessous de 25 %.
Les offices cantonaux du travail ont mis à jour les formulaires, et les portails numériques reflètent automatiquement la nouvelle durée. Les entreprises doivent toujours déposer une demande mensuelle et justifier d’une reprise attendue de l’activité pendant la période de subvention. Le non-respect de ces conditions peut entraîner des remboursements et des sanctions.
Cette extension devrait coûter environ 540 millions de CHF supplémentaires au fonds d’assurance-chômage, financés par les cotisations salariales existantes. Le gouvernement réévaluera l’utilisation de cette mesure à la mi-2026 pour décider d’un éventuel retour à la limite standard de 12 mois.
Les subventions pour le chômage partiel couvrent 80 % des salaires perdus lorsque les employeurs réduisent temporairement les heures de travail. Pendant la pandémie, ce dispositif a été un véritable bouclier pour les industries manufacturières, horlogères et hôtelières basées en Suisse, nombreuses à dépendre de collaborateurs détachés. En portant la durée maximale à deux ans (jusqu’au 31 juillet 2026), Berne offre aux équipes RH une marge de manœuvre supplémentaire pour surmonter les ralentissements cycliques sans recourir à des licenciements ou à des rapatriements coûteux. Cette mesure s’applique rétroactivement aux dispositifs en cours, permettant aux employeurs déjà au 18e mois de prolonger immédiatement leurs demandes.
Les responsables de la mobilité internationale doivent revoir les budgets d’affectation : les salaires versés dans le cadre du Kurzarbeit continuent d’être considérés comme des revenus de source suisse, ce qui maintient les obligations fiscales et sociales inchangées. En revanche, les frontaliers venant de France, d’Allemagne ou d’Italie pourraient devoir fournir des certificats A1 révisés si leur temps de travail dans leur pays d’origine descend en dessous de 25 %.
Les offices cantonaux du travail ont mis à jour les formulaires, et les portails numériques reflètent automatiquement la nouvelle durée. Les entreprises doivent toujours déposer une demande mensuelle et justifier d’une reprise attendue de l’activité pendant la période de subvention. Le non-respect de ces conditions peut entraîner des remboursements et des sanctions.
Cette extension devrait coûter environ 540 millions de CHF supplémentaires au fonds d’assurance-chômage, financés par les cotisations salariales existantes. Le gouvernement réévaluera l’utilisation de cette mesure à la mi-2026 pour décider d’un éventuel retour à la limite standard de 12 mois.






