
Un nouveau rapport publié par TD Economics dresse un premier bilan aux décideurs fédéraux sur leur tentative de « redimensionnement » de l’immigration pour 2024-25. L’étude, résumée dans un article de CIC News daté du 1er novembre 2025, montre que le net ralentissement des arrivées de résidents permanents et des permis temporaires atteint son objectif : apaiser les marchés locatifs surchauffés et stabiliser le taux de chômage.
Contexte – L’an dernier, Ottawa a réduit ses objectifs d’immigration pour 2025-27 d’environ 20 % et, pour la première fois, a fixé des plafonds d’arrivée pour les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants internationaux. Ces mesures ont été accompagnées de nouveaux critères d’éligibilité pour les permis de travail post-diplôme, les permis de travail ouverts pour conjoints et les évaluations d’impact sur le marché du travail pour les emplois à bas salaire. L’objectif : offrir un « répit » à l’offre de logements, aux services publics et au marché du travail.
Principaux résultats – En s’appuyant sur les données de Statistique Canada et des modèles immobiliers exclusifs, l’économiste en chef de TD, Beata Caranci, et l’économiste Marc Ercolao estiment que le ralentissement de la croissance démographique a réduit d’environ 2 points de pourcentage la hausse prévue des loyers, permettant à un locataire moyen d’économiser environ 1 100 CAD par an d’ici 2027. Côté emploi, les analystes estiment que le taux de chômage serait presque un point plus élevé — au-dessus de 8 % — si le rythme d’arrivée des nouveaux arrivants de 2023 s’était maintenu. Fait surprenant, les dépenses des ménages ont résisté malgré la baisse des arrivées, soutenues par des taux d’intérêt plus bas et le recours aux économies des Canadiens.
Implications pour les entreprises – Pour les employeurs, le rapport présente un bilan mitigé. Une croissance plus faible de la main-d’œuvre réduit la pression salariale dans certains secteurs, mais pourrait aggraver les pénuries de compétences, notamment dans la santé et la construction, dès que les embauches reprendront. Les promoteurs immobiliers, eux, bénéficient d’une fenêtre pour augmenter l’offre locative avant que la demande ne reparte à la hausse. Les entreprises prévoyant des transferts intra-entreprises doivent intégrer des délais plus longs dans leurs modèles de recrutement, les volumes de traitement restant plafonnés.
Conseils pratiques – Les multinationales employant un grand nombre de travailleurs temporaires ou de stagiaires doivent anticiper les expirations de permis à venir et explorer tôt les voies vers la résidence permanente, la concurrence pour les quotas de transition au Canada s’intensifiant. Les responsables de la mobilité devraient aussi revoir les allocations logement : TD prévoit désormais une croissance nationale des loyers de 3,5 % en moyenne au lieu de 5,5 % sur les deux prochaines années, avec un soulagement plus marqué en Ontario et en Colombie-Britannique.
Perspective générale – L’analyse de TD renforce la position du gouvernement avant le prochain Plan des niveaux d’immigration 2026-28, soulignant que la période de « rattrapage » porte ses fruits. Elle indique aussi que les futures augmentations, lorsqu’elles reprendront, seront probablement plus mesurées et liées aux infrastructures, contrairement aux expansions rapides de 2021-23.
Contexte – L’an dernier, Ottawa a réduit ses objectifs d’immigration pour 2025-27 d’environ 20 % et, pour la première fois, a fixé des plafonds d’arrivée pour les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants internationaux. Ces mesures ont été accompagnées de nouveaux critères d’éligibilité pour les permis de travail post-diplôme, les permis de travail ouverts pour conjoints et les évaluations d’impact sur le marché du travail pour les emplois à bas salaire. L’objectif : offrir un « répit » à l’offre de logements, aux services publics et au marché du travail.
Principaux résultats – En s’appuyant sur les données de Statistique Canada et des modèles immobiliers exclusifs, l’économiste en chef de TD, Beata Caranci, et l’économiste Marc Ercolao estiment que le ralentissement de la croissance démographique a réduit d’environ 2 points de pourcentage la hausse prévue des loyers, permettant à un locataire moyen d’économiser environ 1 100 CAD par an d’ici 2027. Côté emploi, les analystes estiment que le taux de chômage serait presque un point plus élevé — au-dessus de 8 % — si le rythme d’arrivée des nouveaux arrivants de 2023 s’était maintenu. Fait surprenant, les dépenses des ménages ont résisté malgré la baisse des arrivées, soutenues par des taux d’intérêt plus bas et le recours aux économies des Canadiens.
Implications pour les entreprises – Pour les employeurs, le rapport présente un bilan mitigé. Une croissance plus faible de la main-d’œuvre réduit la pression salariale dans certains secteurs, mais pourrait aggraver les pénuries de compétences, notamment dans la santé et la construction, dès que les embauches reprendront. Les promoteurs immobiliers, eux, bénéficient d’une fenêtre pour augmenter l’offre locative avant que la demande ne reparte à la hausse. Les entreprises prévoyant des transferts intra-entreprises doivent intégrer des délais plus longs dans leurs modèles de recrutement, les volumes de traitement restant plafonnés.
Conseils pratiques – Les multinationales employant un grand nombre de travailleurs temporaires ou de stagiaires doivent anticiper les expirations de permis à venir et explorer tôt les voies vers la résidence permanente, la concurrence pour les quotas de transition au Canada s’intensifiant. Les responsables de la mobilité devraient aussi revoir les allocations logement : TD prévoit désormais une croissance nationale des loyers de 3,5 % en moyenne au lieu de 5,5 % sur les deux prochaines années, avec un soulagement plus marqué en Ontario et en Colombie-Britannique.
Perspective générale – L’analyse de TD renforce la position du gouvernement avant le prochain Plan des niveaux d’immigration 2026-28, soulignant que la période de « rattrapage » porte ses fruits. Elle indique aussi que les futures augmentations, lorsqu’elles reprendront, seront probablement plus mesurées et liées aux infrastructures, contrairement aux expansions rapides de 2021-23.







