
Un amendement (n° 198) au projet de budget 2026, déposé à 2h00 le 24 octobre 2025, propose de transférer 60 millions d’euros des fonds destinés aux programmes d’intégration des primo-arrivants vers l’enveloppe « Lutte contre l’immigration irrégulière » du ministère de l’Intérieur. Le texte, présenté par la députée Monique Griseti et 16 co-signataires, soutient que les réseaux criminels fournissant de faux documents et des contrats de travail illégaux doivent être combattus avec des moyens renforcés.
Si cet amendement est adopté, les budgets dédiés à la formation linguistique et à l’intégration civique seraient réduits de 12 %, tandis que les opérations de police aux frontières et les expulsions bénéficieraient d’une hausse de 5 %. Les ONG ont immédiatement dénoncé cette mesure, alertant que le sous-financement de l’intégration fragilise la cohésion sociale et alourdit les coûts de la répression à long terme.
Concernant les programmes de mobilité des entreprises, cet amendement traduit un climat politique moins favorable aux services d’accompagnement des immigrés, tels que les cours de langue subventionnés par l’État — des outils souvent utilisés par les entreprises pour aider les salariés non européens à obtenir un titre de séjour pluriannuel. Les services RH pourraient devoir prévoir un budget privé pour la formation linguistique si l’offre publique venait à diminuer.
Les rapporteurs du budget examineront cette proposition lors du débat sur l’article 49 la semaine prochaine ; les observateurs rappellent que des amendements similaires en 2024 avaient été rejetés, mais la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale pourrait faire pencher la balance.
Si cet amendement est adopté, les budgets dédiés à la formation linguistique et à l’intégration civique seraient réduits de 12 %, tandis que les opérations de police aux frontières et les expulsions bénéficieraient d’une hausse de 5 %. Les ONG ont immédiatement dénoncé cette mesure, alertant que le sous-financement de l’intégration fragilise la cohésion sociale et alourdit les coûts de la répression à long terme.
Concernant les programmes de mobilité des entreprises, cet amendement traduit un climat politique moins favorable aux services d’accompagnement des immigrés, tels que les cours de langue subventionnés par l’État — des outils souvent utilisés par les entreprises pour aider les salariés non européens à obtenir un titre de séjour pluriannuel. Les services RH pourraient devoir prévoir un budget privé pour la formation linguistique si l’offre publique venait à diminuer.
Les rapporteurs du budget examineront cette proposition lors du débat sur l’article 49 la semaine prochaine ; les observateurs rappellent que des amendements similaires en 2024 avaient été rejetés, mais la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale pourrait faire pencher la balance.









