
Dans son jugement n° 2507372 du 23 octobre 2025, le Tribunal administratif de Paris a confirmé le refus du préfet d’accorder une « admission exceptionnelle au séjour » à un ressortissant sénégalais vivant en France de manière irrégulière depuis 2019. Malgré des propositions d’emploi, le tribunal a estimé qu’aucun motif « humanitaire ou exceptionnel » au sens de l’article L 435-1 du CESEDA n’était justifié.
Pour les employeurs, cette décision envoie un signal clair : les permis de séjour exceptionnels restent interprétés de manière restrictive. Les entreprises souhaitant régulariser des travailleurs sans papiers doivent s’assurer que le dossier remplit plusieurs critères, notamment une présence prolongée, des liens sociaux solides et une intégration professionnelle avérée.
Ce jugement devrait influencer les pratiques préfectorales en Île-de-France, où les entreprises du bâtiment et du nettoyage sollicitent fréquemment ce type d’admission pour pallier les pénuries de main-d’œuvre. Les conseillers en mobilité doivent désormais anticiper des délais plus longs et des exigences probatoires renforcées.
Pour les employeurs, cette décision envoie un signal clair : les permis de séjour exceptionnels restent interprétés de manière restrictive. Les entreprises souhaitant régulariser des travailleurs sans papiers doivent s’assurer que le dossier remplit plusieurs critères, notamment une présence prolongée, des liens sociaux solides et une intégration professionnelle avérée.
Ce jugement devrait influencer les pratiques préfectorales en Île-de-France, où les entreprises du bâtiment et du nettoyage sollicitent fréquemment ce type d’admission pour pallier les pénuries de main-d’œuvre. Les conseillers en mobilité doivent désormais anticiper des délais plus longs et des exigences probatoires renforcées.










