
Le nouveau règlement sur l’immigration en Espagne — le décret royal 1155/2024 — est entré dans sa deuxième phase le 6 décembre, mettant désormais en lumière les articles 93 à 99, qui redéfinissent les droits de résidence et de travail des membres de la famille non européens des ressortissants espagnols. Jusqu’à présent, les conjoints, partenaires non enregistrés et proches élargis relevaient du régime communautaire européen (décret royal 240/2007). Ils doivent désormais faire leur demande selon la législation générale espagnole sur les étrangers, alignant leur statut sur les catégories récemment introduites d’arraigo et de « seconde chance ».
Cette réforme simplifie mais durcit aussi les procédures. Les membres de la famille recevront une carte unique combinée de résidence et de travail valable quatre ans, au lieu du système en deux étapes avec la carte familiale UE puis l’autorisation de travail. Cependant, ils doivent désormais prouver leur dépendance économique vis-à-vis du garant espagnol et, dans certains cas, justifier d’une couverture santé — des exigences largement contournées sous le régime européen. Les avocats spécialisés en immigration signalent que les consulats et bureaux d’extranjería adaptent encore leurs systèmes informatiques, ce qui entraînera des délais transitoires jusqu’au premier trimestre 2026.
Les équipes d’immigration en entreprise y voient un avantage : les conjoints accompagnant des salariés étrangers naturalisés ou titulaires d’une double nationalité espagnole pourront travailler dès le premier jour, supprimant une étape administrative coûteuse. En revanche, les services RH des multinationales doivent mettre à jour leurs documents internes pour intégrer les nouveaux noms de formulaires, codes de frais et rendez-vous biométriques qui entreront en vigueur le 10 janvier.
Pour les quelque 45 000 demandes familiales UE en attente déposées avant le 6 décembre, le ministère de l’Intérieur a publié des consignes : les dossiers seront automatiquement transférés et les demandeurs recevront une demande de pièces complémentaires si nécessaire selon les nouvelles règles. Les titulaires actuels de cartes familiales UE pourront les conserver jusqu’à expiration, puis basculeront vers le nouveau format lors du renouvellement.
Concrètement, l’élargissement de la définition des proches éligibles — incluant désormais les enfants adultes jusqu’à 26 ans et certains ascendants à charge — pourrait dynamiser la mobilité entrante. Les conseillers en mobilité internationale soulignent que de nombreux salariés latino-américains choisissent l’Espagne précisément parce que la réunification familiale y est plus facile qu’ailleurs dans l’UE. Ce décret confirme cet avantage, tout en rendant la planification financière indispensable.
Cette réforme simplifie mais durcit aussi les procédures. Les membres de la famille recevront une carte unique combinée de résidence et de travail valable quatre ans, au lieu du système en deux étapes avec la carte familiale UE puis l’autorisation de travail. Cependant, ils doivent désormais prouver leur dépendance économique vis-à-vis du garant espagnol et, dans certains cas, justifier d’une couverture santé — des exigences largement contournées sous le régime européen. Les avocats spécialisés en immigration signalent que les consulats et bureaux d’extranjería adaptent encore leurs systèmes informatiques, ce qui entraînera des délais transitoires jusqu’au premier trimestre 2026.
Les équipes d’immigration en entreprise y voient un avantage : les conjoints accompagnant des salariés étrangers naturalisés ou titulaires d’une double nationalité espagnole pourront travailler dès le premier jour, supprimant une étape administrative coûteuse. En revanche, les services RH des multinationales doivent mettre à jour leurs documents internes pour intégrer les nouveaux noms de formulaires, codes de frais et rendez-vous biométriques qui entreront en vigueur le 10 janvier.
Pour les quelque 45 000 demandes familiales UE en attente déposées avant le 6 décembre, le ministère de l’Intérieur a publié des consignes : les dossiers seront automatiquement transférés et les demandeurs recevront une demande de pièces complémentaires si nécessaire selon les nouvelles règles. Les titulaires actuels de cartes familiales UE pourront les conserver jusqu’à expiration, puis basculeront vers le nouveau format lors du renouvellement.
Concrètement, l’élargissement de la définition des proches éligibles — incluant désormais les enfants adultes jusqu’à 26 ans et certains ascendants à charge — pourrait dynamiser la mobilité entrante. Les conseillers en mobilité internationale soulignent que de nombreux salariés latino-américains choisissent l’Espagne précisément parce que la réunification familiale y est plus facile qu’ailleurs dans l’UE. Ce décret confirme cet avantage, tout en rendant la planification financière indispensable.










